Veolia-Suez : après des mois de bataille, l'accord devrait être scellé ce vendredi
Les deux géants français de l'eau et des déchets Veolia et Suez doivent enfin sceller vendredi 14 mai l'accord qui verra le premier mettre la main sur une bonne part du second, réduit pour l'essentiel à ses activités françaises. Après des mois de bataille financière, politique et médiatique, le traité final doit sauf surprise être approuvé par les conseils d'administration des deux groupes. Suez a longtemps ferraillé pour contrarier l'offensive de Veolia, jusqu'à ce que les deux groupes signent un armistice le 11 avril dans un hôtel parisien, après des négociations éclair sous les auspices de l'ancien patron historique de Suez, Gérard Mestrallet. Ils se sont donné jusqu'à ce vendredi pour formaliser leur accord.
Celui-ci prévoit l'acquisition par Veolia d'une large partie des activités de Suez à l'international --Etats-Unis, Amérique latine, Moyen-Orient, Espagne, Australie Royaume-Uni. Il deviendra ainsi un "champion mondial de la transformation écologique" pesant environ 37 milliards d'euros de chiffre d'affaires (contre 26 milliards en 2020), avec quelque 230.000 salariés. Le groupe aura 5% de part du marché mondial dans ses secteurs d'activité, selon son PDG Antoine Frérot. Son rival a sauvé sa peau mais en sortira très diminué : le "nouveau Suez" fera moins de la moitié du groupe actuel, avec un chiffre d'affaires "de l'ordre de 7 milliards d'euros" contre 17,2 milliards en 2020. Il doit garder, outre la France, des actifs en Italie, au Maroc, en Inde et en Chine.
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