Vente de meubles : gare aux promotions
Sur 555 magasins de meubles contrôlés, 50% ont présenté des pratiques commerciales illicites selon les conclusions de l'enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Dans le viseau des enquêteurs, des méthodes de vente particulièrement agressives. « Ces pratiques se rencontrent en particulier chez les vendeurs non sédentaires ; par exemple dans les magasins installés en bail précaire, sur les salons et les foires et sur les marchés de plein air. Certains d’entre eux utilisent des stratagèmes répréhensibles pour faire croire aux consommateurs qu’ils font une bonne affaire » détaille la DGCCRF.
Gare aux étiquettes...
Dans le détail, de nombreuses récriminations sont liées à des étiquettes trop peu précises sur les matériaux utilisés, à un affichage peu visible du prix ou encore à l'usage inapproprié du terme « massif », un terme technique qui renvoie aux produits en cuir ou à des essences de bois nobles. De même un usage abusif des termes « produit en France » ou « matière écologique » a été constaté. Ils entretiennent le flou sur la conception comme sur la qualité du produit acheté.
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