La vente de cigarettes contrefaites fait un carton sur Facebook et Snapchat
Le phénomène inquiète les autorités, mais surtout les buralistes qui ont le monopole. Sur les réseaux sociaux, la vente de cigarettes de contrefaçons fait un tabac ! C’est ce qui ressort d’une étude menée par la start-up Webdrone, relayée par Le Parisien. Cette dernière est spécialisée dans la détection de produits de contrefaçons et a réalisé une enquête à la demande de British American Tobacco (BAT). Ses chiffres sont éloquents : en 2023, la start-up a repéré plus de 13 500 publications concernant la vente de tabac sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Snapchat. Et à chaque fois, la qualité des cigarettes laissait à désirer, puisque près de quatre sur dix concernaient des cigarettes de contrebande, idem pour celles de contrefaçon et près d’un quart n’étaient même pas classables.
Dans ces annonces, les ventes ne se négociaient pas en paquets ou en cartouches, mais bien en cartons, détaillent nos confrères : 1 200 euros au lieu de 6 000 euros, avec des recommandations des vendeurs : «Certains vendeurs avertissent même qu’il faut acheter au minimum trois, voire quatre cartons», explique au Parisien, Didier Douilly, directeur commercial de Webdrone, ancien gendarme spécialisé en cybercriminalité. Sur le seul réseau Snapchat, 90% des cigarettes proposées étaient de contrefaçon, note Webdrone. Comment lutter contre ce phénomène ? La direction des douanes considère que les ateliers clandestins sont peu nombreux dans l’Hexagone et sont démantelés dès qu’ils sont mis au jour.
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