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Trump veut faire payer les alliés des USA pour leur défense

Donald Trump a présenté mercredi un programme de politique étrangère placé sous le mot d'ordre "America First" ("l'Amérique d'abord"), qui propose notamment de faire contribuer davantage les alliés de Washington au financement de leur défense, faute de quoi ils devraient se débrouiller seuls. /Photo prise le 27 avril 2016/REUTERS/Jim Bourg (Reuters)

par Steve Holland et Emily Stephenson WASHINGTON (Reuters) - Donald Trump a présenté mercredi un programme de politique étrangère placé sous le mot d'ordre "America First" ("l'Amérique d'abord"), qui propose notamment de faire contribuer davantage les alliés de Washington au financement de leur défense, faute de quoi ils devraient se débrouiller seuls. Le favori de la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle de novembre, qui promet de "dépoussiérer" la diplomatie américaine, s'en est par ailleurs vivement pris à Barack Obama, auquel il reproche de ne pas avoir fait le nécessaire pour éradiquer les djihadistes de l'Etat islamique et d'avoir laissé la Chine prendre l'ascendant sur les Etats-Unis. Au lendemain de sa victoire dans les cinq primaires organisées dans des Etats du Nord-Est, il a toutefois affirmé que l'amélioration des relations avec Pékin, comme avec Moscou, serait une priorité pour lui une fois installé à la Maison blanche. "Je n'hésiterai pas à recourir à la force militaire s'il n'y a pas d'alternative. Mais si l'Amérique doit se battre, elle doit le faire pour gagner. Je n'enverrai jamais les meilleurs d'entre nous à la bataille si ce n'est pas nécessaire et je ne le ferai que si nous avons un plan pour obtenir la victoire", a-t-il assuré. Sur le plan diplomatique, l'apaisement des tensions avec la Russie, attisées par le conflit syrien, est selon lui possible à condition que les Etats-Unis soient "en position de force", ce qui s'applique également à la Chine. UN COMBAT PHILOSOPHIQUE "La Chine respecte la force et, en la laissant prendre économiquement le dessus sur nous, nous avons perdu son respect", a jugé le magnat de l'immobilier. Il propose en outre de réunir séparément les Etats membres de l'Otan et les alliés asiatiques des Etats-Unis qui profitent du "parapluie américain" pour négocier un "rééquilibrage" du financement de leur défense. "Les pays que nous défendons doivent payer pour cette défense. Sinon, les Etats-Unis doivent être prêts à laisser ces pays se défendre eux-mêmes. Nous n'avons pas le choix", a affirmé le candidat, qui promet de "rendre sa grandeur à l'Amérique". "Le recours à la force peut être dicté par les événements", a-t-il poursuivi, évoquant la lutte contre l'Etat islamique. "Mais c'est aussi un combat philosophique, comme notre long combat pendant la guerre froide". Rompant pour l'occasion avec l'improvisation et la rhétorique à l'emporte-pièce qui le caractérise depuis le début de la campagne, le candidat a eu recours à un prompteur pour ce discours, prononcé dans un hôtel de Washington. (Avec David Brunnstrom, Matt Spetalnick, Warren Strobel, Richard Cowan, Susan Heavey et Doina Chiacu; Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Marc Angrand)