Les taux d’intérêt et la dette publique flambent, “l’heure de payer la facture a sonné !”
Comme l’écrivait Georges Perec : “Je me souviens !” Je me souviens des années 2020 et 2021 au cours desquels, un peu seul contre tous, je ne cessais d’alerter sur la dangerosité de l’explosion de la dette publique française. A l’époque et d’ailleurs encore très récemment, les dirigeants du pays, mais aussi ceux de la Banque Centrale Européenne ou encore la très grande majorité des économistes européens défendaient qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. “L’augmentation de la dette publique ? Ce n’est pas un problème !” disaient-ils avec un aplomb défiant l’entendement et mêlant orgueil, mépris et incompétence.
“La dette publique peut croître sans limite”, renchérissaient-ils : “elle ne coûte rien, puisqu’elle est financée par la BCE”, encore plus fort “cette dette n’est absolument pas dangereuse puisqu’elle ne produira pas d’inflation et que les taux d’intérêt des obligations d’Etat ne dépasseront jamais 1%...” Voici un petit florilège des déclarations consensuelles de l’époque, contre lesquelles je ne cessai de m’élever, en vain, et suscitant parfois les critiques et les quolibets de nombreuses personnes dont je tairai le nom par charité.
Aujourd’hui, tenir de tels discours complètement déconnectés de la réalité s’avère heureusement de plus en plus compliqué, même si certains continuent d’oser… Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au deuxième trimestre 2023, la dette publique française a atteint un nouveau sommet historique de 3.046,9 milliards d’euros. Depuis le premier (...)
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