Suisse : malgré des salaires très élevés, le pays manque de bras
Les frontaliers le savent : il y a du travail en Suisse et les salaires sont très généreux. Mais aujourd’hui, cela ne suffit plus, explique La Dépêche. Nos voisins helvètes sont en effet confrontés à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, des bras donc, et des cerveaux. À tel point que la situation est considérée comme un «mal suisse». Selon un rapport de Manpower cité par nos confrères, il y aurait à ce jour environ 100 000 postes vacants, dont un tiers dans les secteurs de la restauration et de la santé.
Quelles en sont les raisons ? La première est démographique. En 2024, le nombre de jeunes qui rentrent sur le marché du travail est inférieur à celui des retraités. Il faut y ajouter la diminution globale du nombre de salariés en Europe et une dévalorisation de la valeur travail. Résultat, selon l’économiste en chef à l’Union patronale suisse (UPS), Simon Wey, «cette évolution entraîne une pénurie de main-d’œuvre». Mais un autre élément entre en compte, et pas des moindres : la croissance suisse. Aujourd’hui, il y a 30% de personnes actives de plus qu’il y a 20 ans.
Il y a donc une forte demande en main-d’œuvre qualifiée. Parmi les solutions envisagées, les démographes avancent l’idée d’attirer des travailleurs étrangers. D’autant que cette pénurie de main-d’œuvre pèse sur l’économie helvète. Si rien n’est fait d’ici 2025, cela pourrait coûter environ 60 milliards de francs suisses, révèle une étude d’Employés Suisses, spécialiste du secteur professionnel.
Mais alors, comment (...)
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