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Stratégie. Le parasite responsable du paludisme modifie l’expression de ses gènes pour se cacher

Une nouvelle étude montre comment le parasite responsable du paludisme parvient à rester à des niveaux bas pendant des mois avant de “se réveiller” à la saison des pluies.

Plasmodium falciparum, l’un des parasites qui provoquent le paludisme chez l’être humain, serait en mesure de modifier l’expression de ses gènes de manière à survivre dans le sang sans y être détecté par l’organisme pendant des mois, à la saison sèche, quand les moustiques qui le transmettent se font rares. C’est ce que suggère une équipe dont les travaux sont publiés le 26 octobre dans Nature Medicine.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 600 personnes au Mali pendant deux ans. Durant les saisons humides de 2017 et 2018, ils ont enregistré respectivement 386 et 347 cas de paludisme avec fièvre parmi ces volontaires, mais seulement 12 cas durant la saison sèche 2017 et 18 l’année d’après. “Pendant la saison sèche, [le parasite] reste à des niveaux si bas qu’il est rare qu’il provoque des symptômes de la maladie ou suscite une réponse de la part du système immunitaire de la personne [infectée]”, décrypte le New Scientist.

Ce que Silvia Portugal, de l’université Heidelberg, en Allemagne, qui a dirigé l’étude, résume ainsi :

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Le parasite a trouvé là les conditions optimales.”

Pour comprendre comment Plasmodium falciparum se débrouille pour rester indétecté pendant des mois, les chercheurs ont analysé plusieurs échantillons de ce parasite prélevés chez des porteurs durant les deux saisons.

À lire aussi: Santé. Un grand pas pour le vaccin contre le paludisme

Ils ont constaté que durant la saison des pluies, Plasmodium falciparum fabrique une molécule qui rend les globules rouges plus susceptibles de coller aux vaisseaux sanguins. “Cela rend les cellules contenant le

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