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Soudan : le discours du chef des militaires ne convainc pas les pro-civils

Dans les rues de la capitale Khartoum, les manifestations se poursuivent ce mercredi matin.
Dans les rues de la capitale Khartoum, les manifestations se poursuivent ce mercredi matin.

Le ton se veut rassurant, l?agenda concret et la méthode inclusive. Au lendemain de son coup d?État, le 25 octobre, le général Abdel Fattah al-Burhane s?est de nouveau adressé au peuple soudanais. Le président du Conseil souverain de transition, qu?il a lui-même dissous la veille, a expliqué que le Premier ministre, Abdallah Hamdok, se trouvait en sécurité « chez (lui), dans (s)a propre maison ». Le chef de l?armée s?est toutefois bien gardé de préciser quel rôle il réservait à l?ancien économiste de l?ONU ? qui a depuis été autorisé à regagner son domicile « sous surveillance renforcée », tandis que plusieurs ministres demeurent détenus. Abdel Fattah al-Burhane a par ailleurs dit qu?il mettrait sur pied de nouvelles instances judiciaires d?ici à la fin de la semaine et formerait un conseil législatif incluant « de jeunes gens sans affiliation politique ». Ces promesses ont laissé de marbre les pro-civils, qui continuaient à bloquer les rues de Khartoum dans la soirée du 26 octobre.

« C?est un grand menteur. Son discours visait seulement à rassurer la communauté internationale », accuse Mohamed Abdulmunim. Ce membre d?un comité de résistance de l?est de la capitale, groupe local de citoyens impliqué sur les champs politique et social, ne compte pas quitter les barricades érigées dans son quartier, à côté desquelles il a passé la nuit. Et d?où se prépare « un mouvement de désobéissance civile massif qui devrait commencer le 30 octobre ». Cette date marquera [...] Lire la suite