Skoda Superb : le luxe tchèque au niveau d’une Audi
ESSAI AUTO DU WEEK-END - Voilà un grand break magnifique, raffiné, bien fini, à l’espace intérieur généreux. Les prestations séduisent. Mais les aides pseudo-sécuritaires, les bips-bips en tous genres et les gadgets futiles agacent très vite. Un peu de silence, s’il vous plaît !
La Superb, c’est une longue tradition chez Skoda qui remonte aux limousines de luxe des années 1930. La lignée actuelle remonte, elle, à 2001. Quand la firme de Mlada Boleslav avait commercialisé une Volkswagen Passat rallongée, avec l’empattement de la version chinoise. Cette première tentative fut couronnée de succès. Les clients avaient ainsi droit à la familiale allemande, avec plus d’espace intérieur pour moins cher. Les suivantes gagnèrent en prestance, avec des carrosseries spécifiques, mais toujours des plateformes voisines des Passat. Elles donnèrent naissance à de généreuses déclinaisons break (Combi), d’une habitabilité record.
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Voici donc la quatrième génération ! Grande innovation, cette fois : ce n’est plus la Passat qui devient Superb, c’est le contraire ! En effet, la nouvelle Passat, uniquement en break, est désormais une copie conforme à la poupe et la proue près… de la tchèque. Belle revanche de l’histoire.
Ce n’est plus la Passat qui devient Superb, c’est le contraire ! Crédit: Skoda
Ligne très classique
Comme Volkswagen avec la Passat, Skoda ne révolutionne pas le style extérieur. Ce grand break classique - la berline viendra plus tard - reste élégant et fort bien proportionné. Ses lignes sont dans la continuité des précédents breaks Superb. Et ne déparent pas le chic des fameuses Audi A6 Avant. Un exercice réussi. A l’intérieur en revanche, c’est le grand chambardement. Avec le très gros, énorme, écran central de 12,9 pouces tactile, qui l’emporte sur tout désormais.
A part quelques boutons sur le volant (peu pratiques), tout passe par ledit écran. Notre version toutes options regorgeait ainsi d’une foule de sous-menus caricaturaux : aides, alertes, gadgets plus ou moins futiles. On s’y perd. Avec son corollaire, des réglages longs, aléatoires, pas intuitifs. En plus, en roulant, on rate les icônes. Trop, c’est trop.
A part quelques boutons sur le volant (peu[...]
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