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Schneider confirme ses objectifs après un 1er trimestre en ligne

par Gilles Guillaume

PARIS (Reuters) - Schneider Electric a confirmé mardi ses objectifs 2015, les effets de change ayant éclipsé au premier trimestre une baisse du chiffre d'affaires dans les branches industrie et informatique imputable notamment à des facteurs techniques.

Le numéro un mondial des équipements électriques basse et moyenne tension, qui vise toujours cette année une croissance organique modérée à un chiffre de son chiffre d'affaires et une légère hausse de sa marge d'Ebita ajusté à 14%-14,5%, a réalisé sur les trois premiers mois de l'année des ventes de 5,996 milliards d'euros.

En données publiées, le chiffre d'affaires ressort en forte hausse de 7,8% grâce à un impact positif de 9,5% lié aux effets de change, notamment la hausse du dollar et du yuan face à l'euro.

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Schneider réalise 72% de son chiffre d'affaires hors d'Europe de l'Ouest, et les changes avaient pesé sur l'exercice 2014 du groupe. Cette année, leur impact positif est estimé à environ deux milliards d'euros sur le chiffre d'affaires, une révision à la hausse par rapport à une estimation de 1,5 milliard d'euros jusqu'à présent.

"Beaucoup d'effets techniques se croisent sur ce trimestre, mais on a maintenant l'effet devises en vent dans le dos, ce qui fait une vraie différence", a déclaré à Reuters le directeur financier Emmanuel Babeau.

En données organiques -hors effets devises et périmètre- le chiffre d'affaires ressort en revanche en baisse de 2%. En excluant l'activité d'ingénierie d'Invensys, affectée par un comparatif défavorable lié notamment à un changement de dates de l'exercice fiscal, "la croissance organique est proche de la stabilité" (-0,5%), a souligné Schneider dans un communiqué.

En Bourse, à 11h20, le cours de l'action Schneider est quasi inchangé à 70,13 euros (-0,1%).

"(Le groupe) avait déjà prévenu qu'une base de comparaison élevée en Chine et pour Invensys pourrait entraîner une baisse des ventes organiques au premier trimestre, la publication d'aujourd'hui ne constitue donc pas une surprise", commente la Société générale dans une note.

"Le T1 sera le point bas de l'année", estime de son côté Oddo, qui souligne que la division infrastructures du groupe est redevenue positive, même en Europe.

Si la baisse de l'euro a un impact favorable sur le chiffre d'affaires du groupe, la hausse du dollar pourrait commencer à produire des effets indésirables aux Etats-Unis, premier marché de Schneider Electric.

"Il est un peu tôt pour le qualifier avec précision, pour le préciser exactement, mais nous voyons chez certains de nos clients industriels des débuts d'impact liés au dollar fort, notamment sur les exportateurs de machines", a ajouté Emmanuel Babeau. "C'est un point que nous allons suivre."

Schneider a confirmé par ailleurs s'attendre à ce que le bas niveau des cours des matières premières, comme le cuivre, ait un impact positif de 60 à 80 millions d'euros sur l'année, lui permettant de compenser les pressions sur les prix, en Chine notamment.

"Je m'attends globalement à une certaine croissance négative sur les prix au premier semestre, mais je suis convaincu que nous continuerons d'être capables de la compenser avec l'impact positif provenant des matières premières", a ajouté Emmanuel Babeau au cours d'une téléconférence avec les analystes.

(Avec Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez)