Le scandale des frais de succession facturés par les banques pour les enfants décédés relancé ?
Ce sont des frais très décriés. Au décès d'un client, une banque peut facturer des frais de traitement de la succession. En la matière, c'est le Far West dans la mesure où ils ne sont pas régulés par la réglementation, comme peuvent l'être les commissions d'intervention par exemple. Résultat, des écarts vertigineux entre les établissements, selon l'étude exclusive dévoilée ce jeudi par MoneyVox. Comptez 450 euros de frais par exemple pour une succession de 15 000 euros réglée en 2 mois chez Allianz Banque, contre 0 euro chez Boursorama.
Interrogé par MoneyVox, le ministère de l'Economie indiquait en juin avoir demandé aux établissements bancaires de faire « un gros, gros effort ». « Les frais de succession sont un sujet très irritant pour les Français », et a fortiori quand il s'agit du décès d'un enfant, expliquait alors Bercy. En effet, un mois auparavant, l'association Eva pour la vie, qui accompagne les familles d'enfants victimes de cancers, faisait savoir que les parents d'un enfant de 8 ans, décédé en 2021, s'étaient vus facturer 138,20 euros pour la clôture de son Livret A par La Banque Postale. Une décision qui avait alors fait polémique et contraint La Banque Postale à rembourser ces frais.
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