Les salariés de cet organisme n'ont pas voulu passer à la semaine de quatre jours

Plébiscitée outre-Manche, la semaine de quatre jours sera-t-elle adoubée en France ? Si de nombreuses entreprises comptent tester ou ont déjà mis en place le dispositif, l’Urssaf de Picardie ne peut pas faire titre d’exemple. La semaine courte va être testée pendant un an au cœur de l’organisme, rapporte BFM TV, le 1er mars 2023. Sur les deux cents employés pouvant prétendre à ne travailler que quatre jours par semaine, seulement trois d’entre eux ont voulu essayer la nouvelle formule. Pourtant, interrogée plusieurs mois auparavant, la moitié estimait que l’idée était bonne. En outre, une quarantaine de salariés envisageaient très sérieusement de tenter l’aventure.

Finalement, seule une poignée a décidé à sauter le pas. La principale raison semble être la gestion des horaires. Si la semaine est répartie sur quatre jours, cela n’implique pas pour autant une diminution des heures. Les trois salariés qui vont tester le nouveau rythme de travail vont tout simplement devoir faire avec une répartition différente du temps de travail. À la place des 7h20 par jour, les candidats devront être présents sur leur lieu de travail pendant 9 heures.

Forcément, ce rythme pourrait être difficile pour les salariés ayant des enfants en bas âge à aller chercher ou déposer à l’école. Par ailleurs, certains employés ont fait savoir qu’ils ne pourraient pas tenir le rythme de travail sur une durée aussi longue. La direction a pris acte de ces décisions. Elle entend attendre la fin de l’année de test (...)

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