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Saône-et-Loire : harcelé depuis le CE1, un élève de 10 ans ne veut plus retourner à l'école

Ecole (illustration) - AFP

Depuis deux mois, Maël, 10 ans, est déscolarisé de son école près du Creusot en Saône-et-Loire car son harceleur pendant plusieurs années ne veut pas quitter l'établissement.

Les parents de Maël (le prénom a été modifié par la presse locale) sont désemparés. Leur fils de dix ans est déscolarisé depuis fin décembre après avoir subi plusieurs années de harcèlement dans son école près du Creusot en Saône-et-Loire, ont révélé France 3 Bourgogne-Franche-Comté et le Journal de Saône-et-Loire.

"Un papa m'a appelé pour me dire que notre fils avait des envies de suicide", a confié le père de Maël à la télé régionale. Une histoire directement qui fait écho au récent suicide du petit Lucas sur fonds de harcèlement scolaire.

Les parents du garçon ont déclaré avoir prévenu l'Éducation nationale dès décembre 2021 que leur enfant était victime de coups par le même camarade de classe. Très vite, ils apprennent que d'autres familles sont concernées par le même cas dans l'école.

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Une réunion est alors organisée fin juin avec tous les acteurs pédagogiques afin "de mettre des choses en place pour arrêter ça". Mais, dès la rentrée de septembre, les brimades et attaques reprennent de plus belle.

Maël commence à moins se nourrir, dort mal et souffre de maux de ventre, ont indiqué les parents à France 3.

L'école à la maison comme dernier recours

Pour éviter que la situation ne s'empire encore plus, les parents de Maël décident de déscolariser le fils en CM2 et de lui faire classe à la maison, en collaboration avec l'établissement.

D'ailleurs, l'inspection a proposé à la famille de rescolariser l'élève dans une autre école. Une décision vécue comme une injustice pour les parents qui auraient préféré que l'enfant accusé de harceler Maël quitte l'école, et non pas la "victime".

En parallèle, une plainte pour "harcèlement" a été déposée par les parents de Maël. Une enquête est du côté du parquet de Chalon-sur-Saône. Le Journal de Saône-et-Loire a indiqué que le harceleur présumé et sa famille avaient été auditionnés par la gendarmerie le 30 décembre dernier.

Depuis le départ de Maël, les deux médias locaux ont précisé que son camarade s'en était déjà pris à quelqu'un d'autre. "Ça prouve bien que le problème ne vient pas de mon fils" en a déduit le père de Maël.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Nora Fraisse : "À 13 ans, ma fille aînée a mis fin à ses jours des suites du harcèlement à l’école"