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Revue de presse Afrique. Le tout premier musée sous-marin d’Afrique, bientôt au large du Kenya

La REVUE DE PRESSE AFRIQUE reprend cette semaine. Au sommaire, l'annonce du tout premier musée sous-marin du continent au Kenya, les technologies biométriques perçues comme la garantie d'élections transparentes et le difficile accès aux vaccins contre le Covid qui met en danger l'Afrique et le monde entier.

Le premier musée sous-marin du continent africain accueillera ses visiteurs au Kenya à partir de 2022. Il sera localisé à Ras Ngomeni, un village de pêcheurs, plusieurs kilomètres au nord de la ville de Mombasa. L’hebdomadaire sud-africain rappelle que plus d’une trentaine d’épaves reposent depuis près de 600 ans sur une bande côtière de 137 kilomètres, allant de la ville de Mombasa au sud jusqu’à l’archipel de Lamu au nord. Parmi ces épaves, ont été trouvés des vaisseaux arabes et portugais attestant le passé dramatique du commerce des esclaves qui se pratiquait depuis ces côtes.

Pour le futur musée sous-marin, César Bita, l’archéologue en chef des musées nationaux du Kenya, et son équipe ont choisi le site de . Le lieu attire déjà quelques touristes et des plongeurs.

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Le bois et les métaux qui constituent ces épaves sont dans un bon état de conservation, déclarait César Bita, au journal en novembre 2020. Certains éléments d’épaves ont déjà été apportés à terre. Mais pour des raisons de conservation, tout ne peut être retiré du site sous-marin. Les épaves ont été protégées des courants marins par des sacs de sable. À terme, des panneaux apporteront des explications détaillées aux plongeurs. César Bita assure que d’un nouveau type ne se résumera pas à plonger au milieu des épaves. Les parcours permettront également de montrer des écosystèmes marins uniques au monde. Le musée ne se limitera pas à ses sites immergés, il comportera également sur la terre ferme, des débarcadères et des ports anciens, des zones de pêche historiques et des lieux sacrés.

Le Mail& Guardian table déjà sur 90 000 à 200 000 visiteurs et parmi eux, qui sait, un jour, des touristes chinois que la présence d’épaves rappelant les multiples voyages de la flotte légendaire de pourraient attirer. Cette connexion avec la Chine du 15e siècle est peu documentée contrairement au trafic des esclaves, aux mains des Arabes puis des Portugais. Le Kenya mettra peut-être en avant les légendes locales et le[...]

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