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Reprise économique en Grande-Bretagne et austérité confirmée

Le ministre britannique des Finances George Osborne (à gauche), ici avec son adjoint Danny Alexander, s'est félicité jeudi de la vigueur de la reprise économique mais s'est dit déterminé à maintenir une politique budgétaire rigoureuse au cours des années à venir. /Photo prise le 5 décembre 2013/REUTERS/Alastair Grant/pool

par David Milliken et William Schomberg

LONDRES (Reuters) - Le ministre britannique des Finances George Osborne s'est félicité jeudi de la vigueur de la reprise économique mais s'est dit déterminé à maintenir une politique budgétaire rigoureuse au cours des années à venir.

A moins d'un an et demi des prochaines élections législatives, il a assuré que la politique actuelle pourrait ramener le budget à l'équilibre au cours de l'exercice 2018-2019.

"Nous avons gardé notre sang froid alors que ceux qui prédisaient que la croissance ne reviendrait pas tant que le robinet des dépenses ne serait pas rouvert ont montré qu'ils avaient constamment tort", a dit George Osborne au Parlement dans son discours semestriel sur la situation économique et budgétaire.

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L'opposition travailliste avait critiqué la politique gouvernementale au début de l'année, lui reprochant de brider les perspectives de reprise. Le Fonds monétaire international (FMI) avait par ailleurs appelé Londres à augmenter les dépenses de relance.

Mais grâce à l'accélération soudaine de la reprise depuis le printemps, le gouvernement de David Cameron peut désormais espérer atteindre ses objectifs de réduction du déficit.

George Osborne a pu se vanter jeudi d'une croissance supérieure à celles de toutes les autres grandes économies avancées, Etats-Unis inclus, et annoncé la première baisse marquée du déficit depuis l'arrivée au pouvoir de la coalition actuelle en 2010.

En excluant l'impact des transferts de la Banque d'Angleterre et de Royal Mail, le déficit devrait être ramené à 6,8% du produit intérieur brut (PIB) sur l'exercice en cours, contre 7,5% prévu en mars.

Au rythme désormais anticipé, le déficit pourrait même être éradiqué d'ici l'exercice budgéta re2018-2019.

PAS DE RELÂCHE SUR LA DÉPENSE PUBLIQUE

L'Office for Budget Responsibility (OBR), l'organisme chargé d'établir les prévisions économiques utilisées pour préparer le budget, table désormais sur une croissance du PIB de 1,4% cette année, soit plus du double du chiffre évoqué en mars, a souligné George Osborne.

Pour 2014, l'OBR a porté sa prévision de croissance de 1,8% à 2,4% et il prévoit une hausse de 2,2% du PIB en 2015.

Le taux de chômage, l'un des principaux critères retenus par la Banque d'Angleterre pour orienter sa politique monétaire, devrait revenir à 7% en 2015, a précisé George Osborne.

Le PIB britannique n'a toutefois toujours pas retrouvé son niveau d'avant la crise financière, un argument que le ministre des Finances a utilisé pour justifier la nécessité de poursuivre la réduction des dépenses publiques.

"Le projet économique de la Grande-Bretagne fonctionne mais le travail n'est pas terminé", a-t-il dit en notant que contrairement au déficit global, le déficit structurel, qui n'est pas affecté par les aléas de la croissance, ne devrait pas diminuer plus vite que prévu.

Parmi les nouvelles mesures fiscales annoncées jeudi par le chancelier de l'Echiquier figure la taxation à partir de 2015 des plus-values immobilières (hors résidence principale) réalisées par les investisseurs étrangers. Pour les vendeurs britanniques, ces plus-values sont taxées à 28%.

Le gouvernement Cameron entend par ailleurs plafonner les dépenses globales de protection sociale et récupérer neuf milliards de livres (10,8 milliards d'euros) de recettes fiscales sur cinq ans en luttant contre l'évasion fiscale.

Sarah Young, Christine Murray et Alexander Winning, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat