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Reconduit, le PDG d'Air France-KLM annonce une "dure tourmente"

Le PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac, a annoncé une période de "dure tourmente" aux actionnaires, qui l'ont très largement reconduit, et a appelé au soutien des pouvoirs publics pour assurer la survie des compagnies européennes en Europe. /Photo prise le 19 février 2015/REUTERS/John Schults

PARIS (Reuters) - Le PDG d'Air France-KLM a annoncé jeudi une période de "dure tourmente" aux actionnaires, qui l'ont très largement reconduit, et a appelé au soutien des pouvoirs publics pour assurer la survie des compagnies européennes en Europe.

Les actionnaires du numéro deux européen du transport aérien ont reconduit Alexandre de Juniac au poste d'administrateur du groupe pour quatre ans avec un score de 94,21%, lui permettant sans surprise de demeurer à son poste de PDG.

"Je ne vous ai pas promis aujourd'hui un avenir serein, je vous ai promis une dure tourmente et des mesures d’adaptation qui doivent être courageuses et vigoureuses", a-t-il dit aux actionnaires lors de l'assemblée générale annuelle du groupe franco-néerlandais.

Le groupe, qui a supprimé quelque 8.000 emplois en trois ans, a démarré fin décembre 2014 les négociations avec le personnel de KLM et en mai avec celui d'Air France à la suite des élections syndicales.

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Au sein de la compagnie française, où 800 suppressions d'emplois supplémentaires ont d'ores et déjà été annoncées en février, la direction espère boucler les négociations en septembre-octobre et annoncer alors de nouvelles "décisions".

Les efforts "importants" à nouveau demandés aux salariés des deux compagnies ne produiront tous leurs effets qu'avec la mobilisation de l’ensemble des acteurs du secteur aérien, des pouvoirs publics aux aéroports en passant par les directions de l'aviation civile, a précisé Alexandre de Juniac.

"En Europe, s’il n’y a pas une mobilisation de tous les acteurs concernés, la survie des compagnies aériennes sera un jour à moyen terme remise en cause", a-t-il ajouté.

Air France-KLM et ses principales concurrentes, l'allemande Lufthansa et IAG regroupant British Airways et l'espagnole Iberia, sont prises en étau entre les ambitions des compagnies du Golfe sur le long-courrier et la compétitivité des "low cost" comme easyJet sur le court-courrier.

Plusieurs actionnaires se sont émus des performances boursières d'Air France-KLM, en baisse de 1% depuis le début de l'année à la Bourse de Paris (contre un bond de 21% pour l'indice SBF 120), avec une capitalisation limitée à 2,36 milliards d'euros et un cours de 7,877 euros jeudi en clôture.

"On est considéré comme une des compagnies qui a le plus de potentiel d’appréciation parce que nos résultats sont faibles et dégradés par rapport à ceux de nos concurrents, ceux qui marchent avec beaucoup plus d’aisance que nous", a reconnu le directeur financier Pierre-François Riolacci.

L'Etat français a augmenté le 8 mai sa participation dans Air France-KLM de 1,7% pour la porter à 17,6%, afin de soutenir l'adoption de droits de vote doubles lors de l'AG.

L'opération a réussi, les actionnaires ayant voté le maintien de ce dispositif de la "loi Florange" du 29 mars 2014 qui généralise la possibilité d'octroyer des droits de vote doubles aux actionnaires d'une entreprise détenant leurs titres depuis au moins deux ans, afin de favoriser l'actionnariat de long terme.

(Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez)