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La Rafle du billet vert: les témoignages de Denise Kandel et Renée Borycki

Quatre-vingts ans après cette première arrestation massive de Juifs étrangers en France, le Mémorial de la Shoah vient d’acquérir une centaine d’images, pour la plupart inédites. Notre reporter a retrouvé des témoins.

Ces deux femmes étaient des enfants de 5 et 8 ans lorsque leurs pères ont reçu un billet vert, déposé à leur domicile par les autorités françaises. Ils étaient convoqués à un rendez-vous le 14 mai 1941, à 7 heures du matin, comme plus de 6 400 hommes juifs étrangers vivant alors à Paris et en banlieue parisienne. Plus de 3700 s’y rendront. Il seront emmenés le même jour dans les camps d’internement de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande dans le Loiret. Nombre d’entre eux seront à bord des premiers convois partant de France pour Auschwitz-Birkenau, en 1942. Quatre-vingts ans plus tard, le Mémorial de la Shoah vient d’acquérir 98 photos de la rafle du billet vert pour la plupart inédites, le reportage complet d’un photographe allemand de la Propagandakompanie. Denise Kandel et Renée Borycki sont allées puiser dans leur mémoire. Voici leurs témoignages.

Lire aussi : "J’aimerais qu’il reste quelque chose" honore le travail des bénévoles du Mémorial de la Shoah

Denise Kandel, née Bystryn, choisit le français pour parler de cette période. Elle vit pourtant aux Etats-Unis depuis 1949, à New York, où, à 88 ans, cette sociologue et épidémiologiste, professeur à l’université de Columbia, continue ses travaux de recherche. Elle revient sur son enfance passée en France, où elle est née le 27 février 1933.

Son enfance

Les parents de Denise, Iser Bystryn et Sara Wolski.
Les parents de Denise, Iser Bystryn et Sara Wolski.

Les parents de(...)
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