Rénovation énergétique : les ménages modestes bénéficient beaucoup moins des aides qu’avant

Capital · Olga Ionina/Adobe Stock

C'est un des objectifs du Gouvernement : obtenir la neutralité carbone pour le logement en 2050. Mais cela semble mal engagé. D'après une étude menée par PrimesEnergie.fr, l'un des acteurs des aides privées à la rénovation, les ménages modestes réalisent de moins en moins de travaux. Les encouragements à la rénovation globale et la diminution des aides seraient en cause. "Le rythme des rénovations énergétiques financées via les primes énergies est en chute libre", relève Nicolas Moulin, fondateur de PrimesEnergie.fr dans Le Parisien. Il indique que le nombre de chantiers a baissé de 66 % entre 2021 et 2023. Selon lui, "ce sont les foyers les plus précaires qui en font les frais. Seuls 35 % des montants ont en effet été versés aux ménages ayant les plus faibles revenus au premier trimestre 2023, contre 63 % au premier trimestre 2021".

La raison ? Le rapport pointe du doigt des choix politiques : la fin des mono-gestes pour privilégier les pompes à chaleurs et les rénovations globales. Ainsi, les aides pour les travaux spécifiques comme l'isolation de la toiture, l'isolation des murs ou l'installation d'une chaudière à condensation à haute performance ne sont plus une priorité pour le Gouvernement. Un problème pour les ménages aux plus faibles revenus qui n'ont pas les moyens de réaliser des travaux aussi importants. Cela coûte cher, 80.000 euros en moyenne. "Même si les aides pour ce type de chantier sont plus importantes qu’avant, en moyenne de 20.000 à 30.000 euros, ça exclut (...)

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