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Rémunération des enseignants: les syndicats jugent les demandes du ministère "complètement déconnectées"

Rémunération des enseignants: les syndicats jugent les demandes du ministère "complètement déconnectées"

Le ministère de l'Éducation nationale a présenté ce mercredi aux syndicats ses propositions sur la partie "pacte" de la hausse des rémunérations des enseignants, qui prévoit de nouvelles missions, mais ceux-ci les jugent "inacceptables".

Pap Ndiaye avait indiqué la semaine dernière que la partie "pacte" correspondrait à un "volume annuel d'environ 72 heures" de tâches supplémentaires, qui permettraient aux professeurs volontaires de "gagner 10% de plus par rapport au salaire moyen", soit 3.650 euros par an.

Parmi les tâches supplémentaires figurent des missions "liées aux remplacements de courte durée" ou d'autres "d'orientation et d'accompagnement des élèves" etc., avait expliqué le ministre.

De nouvelles missions

Selon les propositions présentées mercredi, dans le second degré (collège et lycée), "un enseignant qui s'engage dans le pacte aura forcément une part de son temps de travail consacrée aux remplacements de courte durée", indique-t-on au ministère. Dans chaque établissement, "il y aura une analyse des besoins réalisée en fin d'année scolaire précédente", et chaque professeur se verra attribuer des missions.

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Dans le premier degré (maternelle et élémentaire), une partie de ces nouvelles missions seront liées à la création, annoncée par le ministre, d'une heure de soutien en français ou en maths en classe de 6e qui sera assurée notamment par des professeurs des écoles.

Outre ces interventions au collège, d'autres missions pourront être liées à l'école inclusive, comme par exemple se porter "référent" d'un élève en situation de handicap sur plusieurs années de sa scolarité. Les enseignants pourraient aussi participer aux heures de remise à niveau pendant les vacances dans le cadre du dispositif "vacances apprenantes".

"Une véritable usine à gaz dans l'organisation"

Mais pour les syndicats, "en l'état, le 'pacte' est inacceptable", a indiqué Gilles Langlois, secrétaire national du SE-Unsa. "On voit bien que la vieille lune du 'travailler plus pour gagner plus' est bien présente dans la commande passée par le gouvernement", ajoute-t-il.

"Il y a un projet politique derrière qui est de transformer nos métiers en multipliant les missions", renchérit Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, pour qui ce pacte est "une véritable usine à gaz dans l'organisation".

Pour Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire, le ministère est "complètement déconnecté des réalités du terrain".

Article original publié sur BFMTV.com