Rénovation énergétique : la piste d'une fiscalité incitative pour ceux qui lancent des travaux
Le gouvernement se voile la face sur la transition énergétique des logements. En fait, tout se passe comme s’il y avait plus que jamais deux mondes, celui de la décision publique et celui des propriétaires et des professionnels immobiliers. Il est normal que les responsables politiques veuillent entraîner et qu’ils ne passent pas leur temps à se retourner pour savoir si la troupe suit. Il ne faut néanmoins pas négliger de vérifier si la distance ne se creuse pas avec la population et clairement, elle se creuse. L’inflation va aggraver cet écart de la coupe aux lèvres.Le bilan actuel n’est pas celui que présente l’exécutif. En pratique, MaPrimeRenov' et les certificats d’économie d’énergie ont été utilisés essentiellement par les propriétaires occupants de maisons individuelles. Elles constituent, il est vrai, la moitié des quelques 37 millions de logements en France, et parmi elles une forte proportion de passoires énergétiques, générant des factures insupportables. En somme, on serait malvenus à ne pas les tenir pour prioritaires. Il reste que les 9 millions de logements en copropriété et les 6,5 millions de logements locatifs, dont la quasi totalité dans le parc collectif, n’ont que pour peu d’entre eux, sans doute de l’ordre de 5%, fait l’objet de rénovation environnementale au cours dernières années.
Que faire ? Augmenter les (...)
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