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Que risque-t-on à mentir sur son CV ?

Fausser son CV est risqué (Getty)
Fausser son CV est risqué (Getty)

La durée d’un stage allongée, une expérience rajoutée, ou même un emploi inventé, les mensonges sur les CV seraient fréquents. Une étude du cabinet de recrutement Florian Matione, réalisée en février 2013, indiquait même que 3 CV sur 4 seraient « trompeurs » et que 64% des candidats mentent sur la durée de leurs précédentes expériences professionnelles.

Une pratique répandue, mais qui n’est pas sans risque. Tout dépend de la profession dans laquelle le salarié exerce, et à quelle moment la supercherie est découverte.

Avant l’embauche

Le danger encouru par le candidat est avant tout professionnel. Déjà, il ne sera pas embauché par l’employeur qui découvre la supercherie. Mais il risque également d’être « blacklisté » dans son domaine, les employeurs ou cabinets de recrutements n’hésitant pas à échanger leurs informations sur ce type de candidats.

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Au niveau légal, une loi de 1992 impose aux employeurs de vérifier la véracité des CV des candidats. A défaut, c’est l’entreprise qui est en tort. Vérification auprès des établissements scolaires des diplômes prétendument obtenus, appel auprès des anciens employeurs… les entreprises multiplient les vérifications des expériences inscrites dans les CV pour démasquer les menteurs.

Une fois embauché

Si le candidat passe entre les mailles du filet, parvient à se faire recruter malgré un CV bidonné, et que la supercherie est découverte a posteriori, les risques encourus sont différents. Si la loi de 1992 évoquée plus haut protège, en théorie, les salariés, cela dépend du mensonge.

Si le CV est bidon mais que le salarié est tout à fait compétent, les Prud’hommes ont de fortes chance de ne pas le sanctionner. Ces cas sont examinés individuellement, mais la jurisprudence est plutôt en faveur du salarié.

Une sanction pénale

En revanche, si son CV mentionnait des compétences qui ont entraîné l’embauche, mais que le salarié se révèle incapable de mener à bien ses missions, alors il peut être licencié pour faute grave ou faute lourde, et donc sans indemnité autre que celle du chômage. Son contrat de travail peut même être annulé, supprimant de fait toutes les obligations de l’employeur envers le salarié.

La règle est toutefois différente selon la profession exercée. Des médecins, architectes, avocats ou encore experts-comptables ayant menti sur l’obtention de leur diplôme ont ainsi été condamné au pénal. Par exemple, en 2014, un faux architecte, qui avait commencé les études sans les terminer, a été condamné par le tribunal de grande instance de Versailles à deux ans de prison avec sursis pour « escroquerie » et « usurpation de diplôme », après avoir exercé durant 30 ans. La peine maximale encourue pour ce genre de cas est de 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende.