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“La qualité de vie n'a pas à être agréable !”

Studio Romantic/Adobe Stock

Management : Un quart des salariés s'affirment en situation de trouble mental. Qu'en pensez-vous ?

Adrien Chignard : Je parlerais plutôt de détresse psychologique mais oui, la situation est inquiétante : il existe aujourd'hui en entreprise un terreau fertile pour des problématiques sanitaires potentiellement graves, notamment sur le plan de la dépression, largement documentées par Santé publique France. Or face à cette situation, le discours sur la qualité de vie au travail est effarant de mièvrerie. On parle de bienveillance, de gentillesse, de yoga… plutôt que d'amélioration des conditions de travail et de prévention des risques psychosociaux. C'est ce que j'appelle la confusion des paradigmes : on a voulu se convaincre que ce qui est agréable recouvre aussi nos besoins en termes de santé physique et mentale. C'est une hérésie !

Selon vous, d'où vient cette confusion des paradigmes ?

Historiquement, la notion de qualité de vie est une notion plus politique que scientifique. Le terme a émergé après la vague des suicides chez France Télécom. Pour ne pas effrayer davantage les salariés, l'Etat et les partenaires sociaux ont proposé un discours moins doloriste que celui de la prévention des risques psychosociaux. On s'est mis à parler de bien-être, d'équilibre des temps de vie… Mais à force d'ajouter du glucose pour apaiser les tensions, on a vidé de son sens la notion de qualité de vie. On en fait quelque chose d'anecdotique et non un axe stratégique, pour les entreprises comme (...)

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