Protéger la vie privée, un impératif commercial
Depuis le printemps, les investissements dans les nouvelles technologies diminuent et causent un effondrement des valorisations. Cette crise met en exergue les faiblesses du modèle économique actuel, fondé sur l’acquisition d’utilisateurs et la collecte de leurs données personnelles, et qui pourrait être vu comme pyramidal, car financé par les nouveaux investissements dans le secteur.
Depuis l’introduction en Bourse de Facebook en 2012, avec une capitalisation record de 104 milliards de dollars pour des revenus de seulement 3,7 milliards, les valorisations de la tech s’étaient jusqu’ici envolées, sans correspondre à des performances économiques immédiates. Pour tenter d’expliquer ces hausses, de nouveaux signaux comme le nombre d’utilisateurs ont été substitués aux indicateurs purement financiers, à l’image du résultat d’exploitation.
Les entreprises de la tech ont dès lors été incitées à concentrer leurs efforts sur ces variables, perçues par les VC (fonds de capital-risque) comme la perspective de revenus élevés dans le futur. Chamath Palihapitiya, ancien cadre de Facebook devenu investisseur, compare ce mécanisme à une pyramide de Ponzi : les VC poussent les start-up à acquérir des utilisateurs à n’importe quel prix, de sorte à gonfler leurs valorisations et à multiplier leur mise à la levée suivante.
Une des justifications à cette méthode de valorisation réside dans la possibilité de générer des revenus à partir d’un grand nombre d’utilisateurs, en exploitant leurs données (...)
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