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« Un programme un peu terne et sans relief » : le pouvoir d’achat, dernière cartouche de la macronie

Jean-Francois Lemarchand/Hans Lucas

Face à la surenchère de ses concurrents, la majorité sortante emmenée par Gabriel Attal a dû trouver de nouvelles mesures visant à favoriser le pouvoir d’achat. Car sa politique, aux résultats honorables, n’a que peu d’impact dans l’opinion.

Opération reconquête des classes moyennes. Gabriel Attal a dévoilé, le 20 juin, son programme pour favoriser le pouvoir d’achat des Français, leur principale préoccupation. « Quelle est la priorité de nos concitoyens ? Ce qui leur reste à la fin du mois pour vivre, c’est là-dessus que nous sommes collectivement le plus attendus », a défendu le Premier ministre. Face à la concurrence du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire qui multiplient les promesses très coûteuses, la majorité a dû sortir, à la hâte, de nouvelles mesures, mais avec un coût limité.

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« Il y a le pari de faire des propositions réalistes qui pourront être appliquées tout de suite sans mettre les finances publiques dans le rouge », juge Lisa Thomas-Darbois, directrice adjointe des études de l’Institut Montaigne, un think tank libéral. Mais le prix à payer, « c’est un programme un peu terne et sans relief, juge sévèrement Sylvain Bersinger, chef économiste d’Asterès. C’est de l’homéopathie. Cela ne fait pas de mal mais ce n’est pas très efficace pour s’attaquer au problème du pouvoir d’achat ».

Une trappe à bas salaires

Parmi les mesures les plus marquantes, il y a le projet d’élargir la « prime de partage de la valeur » (Prime Macron) de 3 000 à 10 000 euros, avec la possibilité de la mensualiser. Un dispositif créé aux lendemains de la crise des « gilets jaunes ».

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Simple à mettre en place pour les entreprises, cette prime a l’avantage d’être exonérée de charges sociales. Ce qui explique son succès : près de 7 millions de salariés l’ont touché en 2023 pour un montant total de 5,3 milliards d’euros.

« Etendre et mensualiser ce dispositif est une bonne idée, estime Antoine Foucher, président de Quintet et ancien directeur de cabinet de Muriel Pénicaud. Cela permet de défiscaliser les augmentations de salaires tout en valorisant la valeur travail. » En revanche, cette prime a[...]

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