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Privatisation de la FDJ : un risque pour l’addiction au jeu ?

Privatisation de la FDJ : un risque pour l’addiction au jeu ?
Privatisation de la FDJ : un risque pour l’addiction au jeu ?

La FDJ s’apprête à débarquer en bourse en ce mois de novembre, et sa privatisation complète se fera début 2020. Ce changement peut-il avoir un impact sur l’addiction au jeu ?

La privatisation de la Française des Jeux est plus proche que jamais. Alors que l’Etat est actuellement propriétaire de 72% de son capital, il souhaite n’en garder que 20% d’ici la fin du mois de novembre.

Une première tentative dans ce sens avait été faite en 2008, une deuxième en 2016. La troisième sera finalement la bonne, puisque la loi Pacte, qui autorise cette transaction, a été adoptée en avril 2018 et officiellement promulguée en mai 2019. L’entrée en bourse de la FDJ est prévue dans moins de deux mois, afin “qu’au début de l’an prochain, [elle] soit privatisée”, comme l’a déclaré Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics, sur LCI ce 2 octobre.

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Derrière cette privatisation, qui n’a pas vraiment soulevé les foules, se cache peut-être un danger. Celui de voir l’addiction aux jeux s’envoler.

L’association SOS Joueurs inquiète

C’est d’ailleurs l’inquiétude de l’association SOS Joueurs. “Nous redoutons l’entrée de nouveaux opérateurs dans le capital de la FDJ. Sauront-ils concilier logique d’entreprise (pour faire court d’augmentation de CA) et lutte contre l’addiction au jeu ?”, s’interroge-t-elle dans un rapport. “Pensons aux années qu’il a fallu pour que SOS Joueurs obtienne que (...) le Rapido soit enfin remplacé par une version plus soft”, rappelle l’association, faisant ici allusion au succès de ce jeu qui a engendré une vague d’addiction. Face aux critiques des spécialistes et malgré des ventes record, la FDJ a décidé de le retirer totalement du marché en 2014, le remplaçant par l’Amigo. En pareille situation, des actionnaires feraient-ils le même choix ? Telle est la question soulevée par SOS Joueurs.

D’autant que les jeux de grattage sont particulièrement addictifs. “Ils sont les plus sujets à l’addiction, juste après les machines à sous”, nous précisait Armelle Achour, interrogée sur le sujet la semaine dernière. “C’est méconnu mais il y a un vrai problème” autour de ces types de jeux, nous assurait-elle, “car les joueurs ont des possibilités d’action. Plus il y a un sentiment d’action, plus il y a d’addiction potentielle”. En 2018, plus de 32% des demandes d’aide concernaient l’addiction au grattage, contre moins de 15% en 2010.

Une expérimentation risquée ?

Ce qui laisse présager du pire pour les nouvelles expérimentations en cours “dans une dizaine de lieux de vente”, selon les informations de L’Obs : l’installation de terminaux numériques dans les points de vente FDJ, qui permettent de jouer à des jeux de grattages et de faire des paris sportifs sur les écrans. Des jeux vidéo “très proches des machines à sous [qui se trouvent] dans les casinos. Ils seront d’ailleurs fournis par les mêmes fabricants”, décrit Eric Cavillon, directeur général des casinos Barrière, toujours dans L’Obs.

Un mélange de machine à sous et de grattage qui pourrait s’avérer explosif puisque ce sont les deux principales sources d’addiction au jeu, selon SOS Joueurs.

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