La prise en charge de l’activité partielle n’est pas près de se terminer
L'État compte perpétuer son soutien aux entreprises « tant que la crise durera ». C'est ce qu'a de nouveau affirmé jeudi 14 janvier la ministre du Travail, Élisabeth Borne. « C'est très clair, je veux vraiment que les entreprises soient rassurées, en particulier celles qui sont fermées, qui ont des contraintes liées à la situation sanitaire ; pour toutes les entreprises fermées totalement ou partiellement on prendra en charge à 100 % l'activité partielle tant que la crise durera », a-t-elle déclaré sur Europe 1.
Interrogée sur une possible « date butoir », fixée à « septembre », la ministre a réaffirmé que le gouvernement « protégera, le temps qu'il faudra », toutes « les activités pénalisées par la crise, qui sont fermées totalement, partiellement ou qui n'arrivent pas à redémarrer, (ou celles) qui ne sont pas forcément fermées comme l'hôtellerie ou l'événementiel ».
La « priorité absolue », c'est « surmonter la crise »
Concernant une hausse éventuelle du fonds de solidarité pour éviter des faillites en cascade, Élisabeth Borne a estimé qu'il fallait « maintenir » ce dispositif « pour les secteurs en difficulté tout le temps que ce sera(it) nécessaire ». Interrogée sur la réforme des retraites, la ministre du Travail l'a jugée nécessaire et devant se faire « dans la concertation », en estimant que la « priorité absolue » était de « surmonter la crise » dans le respect du « dialogue avec les partenaires sociaux ».
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