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Présidentielle : comment les candidats ciblent leurs électeurs

© Sipa

Faire parler les bureaux de vote : c'est ce que promettent, en France, une dizaine de start-up spécialisées dans la stratégie électorale. Et les prétendants à l'Elysée n'y sont pas indifférents. Utilisés par les partis politiques depuis 2010, ces logiciels sont devenus des alliés essentiels pour les candidats. En analysant des millions de données sociodémographiques (âge, revenu, sexe, situation familiale et professionnelle), issues notamment des recensements de l'Insee, et en les croisant avec les résultats électoraux des scrutins précédents, les outils informatiques de ces start-up permettent aux compétiteurs d'identifier plus finement leurs électeurs potentiels. Et, donc, d'adapter à ceux-ci leurs propositions et leur communication.

"Ils ne peuvent pas faire campagne partout, estime Florent Barre, cofondateur de Qomon. Avec notre logiciel, nous leur montrons quels sont les quartiers, les rues et les portes qu'ils doivent cibler en priorité." Ces calculs peuvent aussi se nourrir d'autres types de données, publiques ou privées, que les candidats louent à des "data brokers", qui collectent des données, comme Zecible ou Selfcontact.

François Hollande a été un précurseur

C'est aux Etats-Unis que ces logiciels ont fait leur apparition. "En 2008, les équipes de Barack Obama avaient fait campagne avec les services de Blue State Digital, explique Anaïs Theviot, maîtresse de conférences en science politique et auteure du livre Big Data électoral – Dis-moi qui tu es, je te dirai pour...


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