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Présidentielle 2022: Poisson fixe ses conditions pour rejoindre Zemmour

Poisson (ici le 13 octobre 2016) fixe ses conditions pour se retirer au profit de Zemmour avant la présidentielle (Photo: POOL New via Reuters)
Poisson (ici le 13 octobre 2016) fixe ses conditions pour se retirer au profit de Zemmour avant la présidentielle (Photo: POOL New via Reuters)

POLITIQUE - La pêche au ralliement est-elle déjà ouverte? Jean-Frédéric Poisson, le patron de l’ancien Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin, explique qu’il retirerait “volontiers” sa candidature à l’élection présidentielle au profit de celle d’Éric Zemmour.

“Je suis prêt à effacer ma candidature derrière la sienne et travailler à ça avec énergie”, a-t-il déclaré ce mercredi 22 septembre au micro de Sud Radio. Mais pour franchir le pas, l’ancien député des Yvelines, qui avait recueilli 1,45 % des voix à la primaire de la droite en 2016, fixe plusieurs conditions.

Poisson veut que Zemmour “infléchisse” son projet

Il souhaite tout d’abord que le polémiste d’extrême droite, plusieurs fois condamné pour incitation à la haine, “infléchisse nettement” son projet “dans le sens de l’entraide, de la solidarité, de l’attention donnée aux plus faibles.” Il veut également qu’Éric Zemmour “impulse” la création d’une nouvelle “formation politique”, type “UDF”, en vue du printemps 2022. Et enfin, qu’il soit le mieux placé, dans son camp, pour arriver à l’Élysée.

“Je pense utile d’organiser le rassemblement de formations politiques qui existent déjà, qui sont animées par des intentions comparables. Et de travailler à ce que toutes les personnes puissent se retrouver dans une organisation dans laquelle personne ne serait obligé de déchirer sa carte d’adhérent”, a-t-il ainsi précisé, jugeant, malgré tout, “très étonnant” le battage autour de l’ancien journaliste.

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Pour Jean-Frédéric Poisson, qui envisageait de se présenter à nouveau avec l’étiquette “conservateur”, la “candidature” d’Éric Zemmour est “indispensable dans un contexte où il est le seul à poser la question du redressement de la France en termes de civilisation.”

Les Républicains se tiennent loin

Un enthousiasme certain, qui n’est pas partagé partout à droite. Loin de là. Au contraire, le président des Républicains Christian Jacob a assuré, toujours ce mercredi, que son parti ne “partage pas” les valeurs du polémiste, bien qu’il soit “sans doute utile au débat public”.

“Je respecte Éric Zemmour, qui est un polémiste bien connu, qui est sans doute utile au débat public. Simplement, il y a des valeurs qu’on ne partage pas (avec lui)”, a-t-il ainsi estimé sur France Inter, à l’heure où sa formation hésite encore à organiser une primaire pour désigner son candidat à la présidentielle, ajoutant: “on ne peut pas tout ramener sur un seul sujet, celui du ‘Grand remplacement.’”

“J’entends bien la théorie qui est la sienne, sauf qu’il y a des sujets qui se posent en matière de santé, de pouvoir d’achat, de sécurité, d’alimentation”, a encore estimé Christian Jacob, fermant la porte à la présence de l’ancien journaliste dans un départage interne organisé par son camp: “nous acceptons les candidats qui sont de notre famille politique.” Et Éric Zemmour n’a pas l’air d’en faire partie.

À voir également sur Le HuffPost: Un candidat unique de la droite et du centre pour 2022? On cherche toujours le centre

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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