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Présidence LR : une campagne qui s’achève dans l’indifférence (quasi) générale

Photo
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

POLITIQUE - C’est donc terminé. Ce vendredi 2 décembre, les trois candidats à la présidence des Républicains, Éric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau, entrent dans leur dernier jour de campagne.

Une campagne à l’issue de laquelle rien ne semble avoir réellement bougé du côté du parti de droite, tant les candidats en lice n’ont pas réussi à provoquer un engouement autour de cette élection.

Ce qui contraste cruellement avec l’effervescence qui existait autour du match entre François Fillon en Jean-François Copé (et le psychodrame qui avait suivi) il y a dix ans. Ce que reconnaît volontiers celui qui en est sorti victorieux. « Les trois candidats n’ont pas démérité à travers leur déploiement sur tout le territoire. Reste que ça n’a, hélas, pas beaucoup intéressé l’opinion : peu d’électeurs, affaissement de LR… le parti a du mal à mobiliser l’attention », juge l’ancien président de l’UMP, cité par Le Parisien.

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Difficile de lui donner tort. Selon un sondage réalisé par YouGov pour Le HuffPost, seulement 36% des sondés se disent intéressés par cette compétition. Encore plus dur pour Les Républicains, plus d’un Français sur deux (56%) n’a même pas entendu parler de cette élection interne.

De quoi jeter un froid au sein d’une formation qui continue de se percevoir comme un parti de gouvernement, mais qui n’a plus touché au pouvoir national depuis la défaite de Nicolas Sarkozy 2012. Reste alors à analyser les raisons de ce manque d’intérêt.

Décalage

Et là encore, les études d’opinion proposent une grille de lecture. Dans un sondage Odoxa réalisé pour Public Sénat, 45 % des sympathisants LR souhaitent une alliance avec Emmanuel Macron. Or, tous les candidats en lice (qui s’adressent à des militants à jour de cotisation, et non à des sympathisants) rejettent cette option.

Le seul candidat qui poussait pour un « pacte de gouvernement » avec la majorité, Serge Grouard, a dû jeter l’éponge, faute de parrainages suffisants. Ce qui confirme que l’appareil LR reste en décalage avec l’électorat qu’il cible. Et peut expliquer le désintérêt que suscite désormais cette élection interne auprès des Français.

Une forme de rétrécissement que l’on retrouve également dans les thèmes abordés, puisque les trois concurrents ont mené une campagne très droitière. Même le candidat dit « social » Aurélien Pradié, a fait une volte-face spectaculaire sur le voile et a proposé d’instaurer l’uniforme jusqu’à l’université.

De quoi, sans doute, attirer l’attention de militants qui ont fait de ceux qui refusent le cordon sanitaire avec l’extrême droite les figures le plus populaires du parti. Mais certainement pas d’intéresser une plus large audience.

Enquête réalisée en ligne du 28 au 29 novembre sur 1 015 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. En partenariat avec YouGov.

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