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Pourquoi nos forêts de sapins disparaissent ?

Les sapins naturels et les épicéas autrefois prisés pour célébrer Noël sont victimes du dérèglement climatique, des insectes ravageurs et des cervidés. Il n'est plus question de les sauver, mais de les remplacer. Notamment par des cyprès d'Arizona ou des cèdres de l'Atlas. De notre envoyée spéciale dans l'est de la France.

Cet article est extrait de Sciences et Avenir - La Recherche n°898, daté décembre 2021.

Verra-t-on encore demain des sapins à Noël ? Pas seulement chez les particuliers qui s'offrent des arbres bien arrosés venus de pépinières dédiées, mais avant tout en forêt ? Dans la région Grand Est, depuis quatre ans, les sapins traditionnels des Vosges et d'Alsace et les épicéas de la Meuse sèchent massivement sur pied, rongés par la soif et par de minuscules insectes.

"Un avertissement de ce qui attend les forêts"

Les premiers, naturellement installés il y a près de cinq millénaires, "ont vu naître la tradition de l'arbre de Noël au 16e siècle en Alsace ", selon Carole Cusak, professeure de sciences des religions à l'université de Sydney (Australie). Les seconds, massivement replantés après la Première Guerre mondiale, "ont longtemps incarné, avec leur silhouette conique, le conifère idéal des fêtes, avant d'être détrônés au début du siècle par les sapins de Nordmann, originaires d'Asie occidentale ", précise Frédéric Naudet, premier producteur de résineux de France, installé dans le Morvan. "Ces essences iconiques reculent et constituent un avertissement de ce qui attend les forêts, dont 5 à 16 % des espèces viendront à disparaître, selon que la température annuelle moyenne augmentera de 2 °C ou 4 °C ", prévient Francis Martin, directeur du Laboratoire d'excellence Arbre, à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) de Nancy (Meurthe-et-Moselle).

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Pour en témoigner, direction la forêt de Masevaux-Niederbruck, dans la vallée de la Doller (Haut-Rhin). La soif et la transpiration excessive font virer au rouge orangé les sapins pectinés originels, Abies alba. Jean-Charles Villaume, de l'Office national des forêts (ONF), qui veille sur 100 km2 arborés du versant alsacien du massif des Vosges, se sent "démuni, par rapport à ses ancêtres gardes " payés dès 1521 par le bourg de Sélestat pour empêcher la ruée des habitants sur les co[...]

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