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Pour Wall Street, le risque de blocage sur le budget s'éloigne

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK (Reuters) - La démission inattendue vendredi du président de la Chambre des représentants américaine réduit le risque d'un "shutdown", une fermeture des administrations fédérales, l'un des principaux motifs de préoccupation de Wall Street, à l'orée d'une semaine qui sera animée par divers indicateurs économiques et des interventions de responsables de la Réserve fédérale.

Le président républicain de la Chambre, John Boehner, a annoncé vendredi qu'il allait renoncer à son mandat et qu'il quitterait le Congrès le 30 octobre, expliquant vouloir éviter une "crise de leadership prolongée".

Sa décision a été interprétée comme le signe de sa volonté de faire progresser un projet de loi assurant le financement de l'Etat fédéral en évitant des complications susceptibles de conduire à un veto de la Maison blanche.

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"Cela réduit nettement la probabilité d'un 'shutdown' gouvernemental la semaine prochaine", ont estimé les économistes de Goldman Sachs dans une note aux clients de la banque vendredi.

Même si ce risque de "shutdown" est réduit par l'annonce du prochain départ de John Boehner, d'autres difficultés budgétaires restent à résoudre: le Congrès est toujours censé adopter un accord à long terme sur le budget fédéral et le relèvement du plafond de la dette publique, et la démission du président de la Chambre ne suffira pas à résoudre les différends entre les camps démocrate et républicain d'une part, entre factions républicaines d'autre part.

"La prochaine question importante pour les marchés financiers concernera l'impact sur le plafond de la dette et les autres questions en suspens. Il existe clairement une possibilité que le vote de la semaine prochaine, qui devait initialement porter simplement sur la prolongation de l'autorisation de dépenses, puisse aussi concerner d'autres questions, comme une extension de l'Export-Import Bank, voire un relèvement du plafond de la dette", dit la note de Goldman Sachs.

UN ARGUMENT DE PLUS POUR LA VOLATILITÉ ?

Lever en partie les incertitudes budgétaires pourrait contribuer à ramener le calme sur les marchés boursiers américains, qui viennent de subir une phase de correction liée à la dégradation des résultats des sociétés cotées, au ralentissement de l'économie chinoise et aux interrogations sur la politique monétaire de la Fed.

La nervosité ambiante risque toutefois de susciter une réaction défavorable si un "shutdown" ne peut pas être évité. Certes, l'indice phare Standard & Poor's-500 avait gagné environ 3% lors de la dernière période de fermeture des administrations en 2013, mais le marché était alors dans une phase de hausse soutenue, qui lui avait permis de bondir de près de 30% en un an.

La donne est bien différente aujourd'hui: depuis le 20 août, plus de la moitié des séances à Wall Street se sont soldées par une variation de plus de 1% à la hausse ou à la baisse pour le S&P-500.

"On se rapproche des dernières étapes de la négociation mais si on n'aboutit pas à une conclusion ou à un accord, alors il est certain que les marchés vont considérer cela comme un argument supplémentaire en faveur de la volatilité des marchés et d'un risque de baisse", estime David Lyon, de JPMorgan Private Bank.

Au cours des prochains jours, la volatilité pourrait aussi être alimentée par les divers rendez-vous économiques figurant à l'agenda: plusieurs dirigeants de la Fed doivent s'exprimer en public, parmi lesquels sa présidente, Janet Yellen (mercredi), le président de la Fed régionale de New York, William Dudley (mardi), celui de Chicago, Charles Evans (lundi), et celui de San Francisco, John Williams (lundi).

Les investisseurs étudieront aussi diverses statistiques sur l'immobilier et l'industrie en attendant la publication, vendredi, du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis. Les économistes interrogés par Reuters tablent en moyenne sur 203.000 créations de postes en septembre et un taux de chômage stable à 5,1%.

(Marc Angrand pour le service français)