Pollution de l’espace : les USA cessent de tester des missiles qui font exploser des satellites
Les tirs anti-satellites risquent d’amplifier le problème, déjà énorme, des débris spatiaux. Les États-Unis annoncent qu’ils ne procèderont désormais plus à de tels tests de missiles visant des satellites.
L’orbite de la Terre est polluée : selon des chiffres communiqués par l’Agence spatiale européenne (ESA), le nombre de débris spatiaux est estimé à 30 920, au 4 avril 2022 — ceux qui sont surveillés régulièrement par le réseau de surveillance spatiale des États-Unis (United States Space Surveillance Network). Le nombre d’explosions, de collisions ou de fragmentations d’objets en orbite terrestre est lui estimé à plus de 630. De tels débris sont un problème, notamment pour la Station spatiale internationale (ISS).
Dans ce contexte, les États-Unis viennent de faire part d’une décision importante. Kamala Harris, vice-présidente, a profité d’une prise de parole à la Vandenverg Space Force Base (une base militaire californienne) pour annoncer que le pays cessera désormais de tester des missiles détruisant des satellites, a rapporté Reuters le 19 avril 2022.
Ce genre de test destructeur de satellites risque de répandre des débris en orbite autour de notre planète et d’endommager d’autres engins spatiaux.
« Cet engagement répond à l’une des menaces les plus pressantes pour la sécurité et la durabilité de l’espace, comme l’a démontré un test destructeur de missile ASAT à ascension directe en novembre 2021 »,
Abonnez-vous aux newsletters Numerama pour recevoir l’essentiel de l’actualité https://www.numerama.com/newsletter/