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Pour une politique de sobriété budgétaire au service de la croissance économique

Le ministère de l'Économie, à Bercy (Photo d'illustration).  - Credit:Alamy Stock Photo - Abaca
Le ministère de l'Économie, à Bercy (Photo d'illustration). - Credit:Alamy Stock Photo - Abaca

Le récent discours de politique générale du Premier ministre, Gabriel Attal, a donné lieu à de nombreuses annonces, dont la plupart n'ont pas été chiffrées. Il s'inscrit dans la lignée du « quoi qu'il en coûte » duquel le pays n'est pas près de sortir si un changement de cap n'est pas pris. En témoignent les chiffres du déficit (173 milliards d'euros en 2023, soit 4,9 % du PIB) et de la dette publique (3 088 milliards au troisième trimestre 2023, soit à 111 % du PIB).

Changer de cap signifie ici rompre avec un demi-siècle de déficit et presque un siècle de croissance de la dépense publique (1930-2024), sous le patronage d'un économiste célèbre dans les années 1930, mais dont les analyses ont été maintes fois démenties, John Maynard Keynes.

À LIRE AUSSI Gabriel Attal : un discours pétri de généralités dans un climat de paille brûléeÀ chaque crise, financière (subprimes en 2008), sociale (Gilet jaune), climatique (Green Deal européen) et maintenant agricole, la réponse est toujours la même : soutenir la croissance par la mise en œuvre d'un plan de relance financé par la dette pour éviter les effets négatifs du frein fiscal.

L'espoir est aussi toujours le même. Un euro public dépensé génère, quelle que soit son affectation – innovation, transfert social ou aménagement d'un rond-point à un carrefour –, une activité productive qui entretient un effet d'entraînement et finalement produit plus qu'il n'a coûté (effet multiplicateur). L'espoir est une dépense gratuit [...] Lire la suite