Or : avec les élections législatives, «c’est en France que la demande est la plus forte !»
L’or a le vent en poupe. Après avoir pris appui récemment sur la zone de soutien graphique de 2 286-2 300 dollars, le cours de l’once grimpe à plus de 2 350 dollars, porté notamment par la multiplication des signes de ralentissement de la croissance économique des Etats-Unis, qui militent en faveurs de baisses de taux directeurs de la Fed et pèsent sur le dollar. En effet, aux Etats-Unis, l’indice de surprises économiques s’enfonce en territoire négatif, ce qui signifie qu’il y a de plus en plus de statistiques qui ressortent en deçà des attentes des économistes.
Outre-Atlantique, le marché de l’emploi se refroidit progressivement, les inscriptions au chômage étant mal orientées. La consommation cale, comme le suggère le plongeon de l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan. D’ailleurs, alors que le nombre de faillites d’entreprises a été particulièrement élevé en mai, la plupart des faillites ont été observées dans le secteur de la consommation de produits non-essentiels, les Américains continuant à réduire leurs dépenses, souligne Banque Richelieu, pour qui une tombée en récession de l’économie américaine est un scénario assez probable à moyen terme. Le refroidissement de l’économie s’observe aussi dans la construction, les mises en chantier piquant du nez.
L’augmentation de la probabilité d’une récession aux Etats-Unis devrait favoriser des baisses de taux directeur de la Fed, ce qui devrait peser sur les taux d’intérêt réels, c’est-à-dire les taux (...)
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