La nouvelle Bugatti réaffirme l’essence même de la mécanique
C'est plus qu'un changement de trajectoire, c'est un changement d'ère. À la relance de la marque impulsée sous l'égide de Ferdinand Piëch, à une époque où rien n'était impossible au groupe Volkswagen, va succéder l'époque plus confidentielle de Rimac. Mais pas pour longtemps. Largement méconnu du grand public, ce constructeur croate s'est illustré dans l'électrification particulièrement aboutie des véhicules, au point que Porsche lui-même figure au capital du constructeur.
Celui-ci porte le nom de Mate Rimac, un entrepreneur visionnaire qui a impressionné bon nombre d'ingénieurs de premier niveau. Il est si pertinent que le bureau d'études qu'il a créé pour ses propres voitures élabore aussi, en toute discrétion, les hybrides et électriques pour le compte de grandes marques. Celles-ci ne s'en vantent pas, mais plastronnent comme si ces innovations étaient les leurs.
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La rumeur courait depuis quelques jours sur le cœur même de ce que sera la descendante des Bugatti de l'ère Volkswagen. Si la voiture n'est pas encore révélée, sa silhouette tout juste entrevue sous une bâche a été dévoilée par Mate Rimac sur son compte Instagram, tout comme l'architecture de son moteur exceptionnel.
Pas de malus mais 1 800 chevaux
Celui-ci a été en grande partie élaboré par les spécialistes anglais de Cosworth, célèbres pour leurs 176 victoires avec Ford en Formule 1, au temps où celle-ci était atmosphérique [...] Lire la suite