Nouvelle alerte au plomb près du chantier de Notre-Dame de Paris

Quatre ans après l’incendie, le problème des résidus de plomb dans la cathédrale Notre-Dame de Paris refait surface. En effet, les pics de pollution, liés aux particules toxiques émises par les centaines de tonnes de ce métal ayant brulé le 15 avril 2019, se multiplient ces dernières semaines. En conséquence, les pouvoirs publics ont dû fermer plusieurs parties de la cathédrale, dont le parvis et la crypte archéologique située sous l’édifice, relate Le Parisien le 23 avril.

Face à cette situation, l’Agence régionale de santé (ARS) a indiqué au Parisien que des analyses des sites ont été demandées par le bureau de prévention des risques professionnels (BPRP). L’ARS a également confirmé que le parvis, la crypte et les espaces publics environnants sont “sous surveillance étroite jusqu’à la fin du chantier de la cathédrale”.

Comment expliquer ce retour du métal lourd en grandes quantités ? L’ARS indique que les causes de ces concentrations pourraient être liées, entre autres, à “un mauvais drainage”. “Les eaux de pluie ruisselant sous les palissades du chantier peuvent transporter et accumuler par sédimentation des poussières résiduelles de plomb encore présentes sous les éléments de palissade”, indique un responsable de l’ARS interrogé par Le Parisien.

Si de nombreuses voix se sont élevées pour appeler à la suspension du chantier, l’Établissement public chargé de la reconstruction de Notre-Dame (EPRND), assure, de son côté, que toutes les protections ont été prises pour limiter les (...)

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