Avec son nouveau centre thermal, La Roche-Posay revient à sa source
C’est l’une des « pépites » de L’Oréal . Si le numéro un mondial de la beauté en compte beaucoup au sein de ses quatre divisions, La Roche-Posay occupe néanmoins une place particulière sur le podium. Cette marque très connue des dermatologues, dont le nom est lié à une source d’eau thermale dans la Vienne, a été rachetée par le groupe dirigé par Nicolas Hieronimus en 1989. Intégrée à la division « cosmétique active » (dont la taille a doublé en quatre ans, à 3,9 milliards d’euros), qui comporte trois autres marques dont CeraVe, elle bat record sur record depuis deux décennies. Parti d’un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros lors de l’acquisition, le fabricant de crèmes best-sellers comme Lipikar (pour peaux sèches) ou Anthelios (solaires) a franchi le seuil du milliard d’euros en 2020. Et vise désormais celui des 2 milliards d’euros de ventes à relativement court terme.
Innover dans le champ des maladies de la peau
Pour renouer avec ses racines historiques, La Roche-Posay va inaugurer le 23 juin un centre dermatologique à l’endroit où elle est née, installé dans quatre bâtiments. L’investissement, dont le montant reste secret, a été « considérable », pour un enjeu important. « Ce sera un centre thermal de nouvelle génération, explique, enthousiaste, sa directrice générale, Lætitia Toupet. Il comporte évidemment les structures nécessaires aux cures, prescrites par des médecins et remboursées par la Sécurité sociale, mais aussi une piscine d’eau thermale, une boutiq...