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« Ils n’ont pas peur de franchir les lignes rouges » : Dubai, un nid de cyberespions

AFP / GIUSEPPE CACACE

Cyberespions Israéliens, Français ou encore Russes… Les Emirats arabes unis ont développé une véritable industrie des technologies d’espionnage en raison d’une législation souple en matière de protection des données.

Si les trafiquants et escrocs de tous pays mènent la belle vie à Dubaï, ils n’en sont pas moins sous étroite surveillance. Car les Emirats arabes unis ont développé une véritable industrie des technologies d’espionnage, notamment pour faire face à l’Iran et à leur puissant voisin saoudien, aidés par les Israéliens depuis la signature des Accords d’Abraham en 2020. Attirées par une législation peu regardante en matière de protection des données, les sociétés spécialisées dans le piratage informatique et les interceptions ont posé leurs valises dans l’émirat, même si la plupart ont installé le siège de leurs filiales à Abu Dhabi.

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De sinistre réputation pour avoir commercialisé le logiciel espion Pegasus, implanté secrètement dans les smartphones de dirigeants et d’opposants politiques à travers le monde, l’entreprise israélienne NSO Group avait ainsi pour commanditaires, notamment, les deux émirats d’Abu Dhabi et de Ras el Khaimah, comme l’ont dévoilé les Emirates Leaks. Le contrat aurait été, depuis, résilié, en 2021. Mais des activités de surveillance et d’espionnage de données continueraient d’être menées depuis les Emirats arabes unis via d’anciens salariés passés à leur compte.

Des services de renseignement « offensifs »

L'émir de Dubaï s'en serait lui-même servi pour espionner son ancienne femme, la princesse Haya bint Al-Husseyn, et des membres de son entourage, révélait un procès à Londres en 2021. « De nombreux Israéliens s’y sont installés pour être plus tranquilles, et ont juste mis un coup de peinture locale », témoigne un bon connaisseur. Des cyberespions russes et français ont aussi trouvé asile à Dubai. Ils peuvent y vendre des services de renseignement « offensifs » qui seraient mal vus voire illégaux dans leur pays d’origine (intrusion dans les téléphones, vente de failles informatiques, renseignement en source ouverte…).

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