La mobilité urbaine en marche vers la durabilité
Mieux organiser les déplacements grâce aux nouvelles technologies, encourager l’usage de transports publics plus propres… Face à l’urgence climatique, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) estime nécessaire au cours de ce quinquennat « de doubler la part des transports publics dans les déplacements urbains – actuellement de 14 % en voyageurs-kilomètres – et d’intensifier le verdissement des flottes avec le soutien de l’État ». Les villes s’y emploient déjà : si les grandes continuent de développer le tramway, les petites et moyennes agglomérations misent pour des raisons de coût sur des bus alimentés en tout ou partie par des batteries électriques, le gaz ou encore très marginalement par l’hydrogène. Bien que prometteuse, cette dernière technologie a pour principal inconvénient d’être un tiers plus cher que le diesel, même avec les aides publiques. Ce qui ne décourage pas les pionniers : « Nous en avons acheté cinq car cette filière est un axe fort de développement économique et donc d’attractivité pour notre territoire », justifie Crescent Marault, maire d’Auxerre et président de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois.
Le verdissement des flottes, qui comptent encore 70 % de bus diesel, s’accélère avec la loi qui impose désormais lors des renouvellements une proportion minimale de 50 % de véhicules à faibles ou zéro émissions et 100 % à partir de 2025. Pour convaincre les citadins d’emprunter ceux-ci davantage, les collectivités locales promettent plu...