Ces microvoitures qui ont tout d’une grande !
Plus sûres que des scooters, permettant d'être à l'abri des intempéries, évitant la promiscuité des transports en commun, les microvoitures commencent à trouver un nouveau public urbain ou périurbain dans un monde post-Covid où les transports individuels sont particulièrement valorisés. Même si, dans le trafic, elles ne constituent pas une solution miracle, en restant tout autant bloquées que de « vraies » voitures dans les bouchons, elles se montrent plus agiles et leur gabarit minuscule leur permet de trouver plus facilement une place de stationnement.
Longtemps cantonnées à une clientèle rurale âgée et aux conducteurs délestés de leur permis, les « voiturettes » trouvent un nouveau public avec les jeunes, mais aussi avec les adultes n'ayant jamais passé le permis. Elles s'inscrivent dans la catégorie des quadricycles légers à moteur (L6 e), limités à 4 kW de puissance et 45 km/h, 3 mètres de longueur et 425 kilos, et accessibles comme un cyclomoteur aux plus de 14 ans titulaires d'un BSR (simple formation de 8 heures appelée « permis AM »). Il existe aussi une autre catégorie, les quadricycles lourds à moteur (L7 e), limités quant à eux à 15 kW et 90 km/h, plus adaptés à la route. Ces derniers sont accessibles à partir de 16 ans avec un permis B1 spécifique et, bien sûr, aux titulaires du permis B.
Succès. Les immatriculations de voitures sans permis ont dépassé la barre des 22 000 unités vendues en France en 2022 alors qu'elles plafonnaient à 13 415 en 2 [...] Lire la suite