Michel-Édouard Leclerc «assume» de vendre ses côtes de porc à deux euros le kilo
Après la baguette à 29 centimes d’euros, Leclerc avait fait polémique en janvier 2022 à cause du prix auquel le distributeur vendait une partie de sa viande, en particulier le porc à moins de 2 euros le kilo. C’était trois fois moins que le prix au kilo sur le marché de Rungis, ce qui avait provoqué l’ire des producteurs. Le syndicat Culture Viande fustigeait des prix de vente «moins chers que des produits d’alimentation pour chiens et chats» avec, dans son viseur, les côtes de porc à 1,69 euro le kilo, le jambon à 1,85 euro le kilo, l’épaule à 1,45 euro le kilo ou encore la poitrine à 1,95 euro le kilo. Alors que la colère agricole était toujours présente en marge du Salon de l’agriculture, Michel-Édouard Leclerc était l’invité de BFMTV/RMC.
Le patron du groupement Leclerc n’a pas fait marche arrière sur ses propos et sur les prix qu’il continue de pratiquer. En «assumant» ces tarifs à moins de 2 euros il y a deux ans, Michel-Édouard Leclerc a rappelé que «le pouvoir d'achat [était] la préoccupation première des Français». Égratignant au passage les discours politiques qui parlent beaucoup de «Banque centrale et de taux d'intérêt», le patron de grande distribution s’est mué en défenseur du pouvoir d’achat : «L'économie, c'est au quotidien, dans le portefeuille des gens. Il y a les loyers, le coût du crédit, les courses en magasins, ce qu'on paye à l'autoroute.»
Un discours qui a du mal à passer, alors que les différents producteurs de viande, laitiers ou de céréales demandent (...)
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