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Les machines auront-elles un jour une conscience ?

Certains chercheurs l’affirment, mais avec moins de bon sens qu’un rat et en l’absence de corps, cela risque de prendre… un certain temps !

Cet article est issu du Hors-série de Sciences et Avenir n°199 daté octobre-novembre 2019.

Quand le robot humanoïde Sophia nous regarde, une interrogation surgit : cet être numérique ne serait-il pas doué de conscience ? "Un rat a plus de bon sens que les meilleurs systèmes d’intelligence artificielle", tempère Yann LeCun, directeur de la recherche en IA chez Facebook. Pour l’instant peut-être… Mais demain ?

C1 et C2, les piliers d'un système conscient

"Pourra-t-on un jour construire une machine consciente ? La réponse est oui !", a déclaré sans ambages Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France. Avec ses collègues Sid Kouider, directeur de recherche à l’École nationale supérieure de Paris, et Hakwan Lau, professeur associé à l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis), il a publié dans la revue Science un article montrant la marche à suivre, en s’appuyant sur ses observations du cerveau humain. Dans ses actions routinières (gestes, reconnaissance des visages, des sons, etc.), celui-ci fonctionne en mode non conscient, que les chercheurs ont baptisé niveau C0. "La conscience est une petite couche de calcul supplémentaire", assure Stanislas Dehaene. Elle viendrait pour une part de la capacité du cerveau à connecter différentes informations entre elles, dite C1 par les chercheurs. "Lorsqu’on rencontre quelqu’un, par exemple, pour mettre un nom sur son visage, on fait appel à des informations logées dans différentes zones du cerveau - la reconnaissance des visages, la mémoire - afin de s’en servir dans un 'espace neuronal global'", explique Sid Kouider. La conscience fait appel d’autre part à un deuxième type de traitement de l’information, dit C2, "l’introspection ou méta-cognition, la conscience de soi, poursuit le chercheur, qui permet par exemple de dire que l’on sait qu’on ne sait pas". C1 et C2 seraient ainsi, selon les trois neuroscientifiques, les deux piliers nécessaires d’un système conscient tel que le nôtre, qui pourrait correspondre à ce [...]

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