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La « mélonisation » est-elle transposable au RN français ?

Alessandro Serrano'/AGF/SIPA

EDITORIAL - Marine Le Pen et Jordan Bardella pourraient-ils vraiment s’inspirer de la Première ministre italienne Giorgia Meloni ? La « mélonisation » n’est pas une idéologie mais avant tout un art d’exécution, rendu possible par les spécificités italiennes. Rien ne garantit que la « melonisation » soit un produit exportable au-delà des Alpes, avertit notre éditorialiste Marc Semo.

Le néologisme apparaît de plus en plus souvent dans la bouche des chroniqueurs qui analysent la montée en puissance d’un Rassemblement national devenu la première force politique du pays. Ce parti, sa dirigeante Marine Le Pen et Jordan Bardella pressenti comme éventuel Premier ministre pourraient-ils se « méloniser » en arrivant au pouvoir ? Certains l’espèrent mais beaucoup n’y croient guère à la fois en raison des différences institutionnelles entre les deux pays et des parcours pour le moins divergents de ces deux dirigeantes d’extrême droite européenne malgré leurs points communs.

L’ex-môme de la Garbatella, banlieue rouge de Rome, devenue par défi une militante néofasciste dès l’âge de 15 ans n’a jamais trop apprécié l’héritière Le Pen qui a fait sa carrière politique dans le sillage paternel. Politiquement aussi le fossé était et reste profond. En témoigne d’ailleurs la tiédeur du télégramme de félicitations de la dirigeante italienne qui a toujours considéré la leader du RN beaucoup trop identitaire, eurosceptique et pro-russe.

Lire aussi« L’Italie donne aujourd’hui une leçon inédite de stabilité à la France »

La politique très ambiguë de Giorgia Meloni

La « mélonisation », selon le narratif mis en avant par les thuriféraires de Giorgia, c’est l’histoire de la leader d’un parti d’extrême droite plongeant ses racines dans le fascisme qui une fois arrivée au pouvoir se transforme par pragmatisme en une cheffe de gouvernement européiste et atlantiste convaincue faisant l’unanimité parmi ses pairs. Sa consécration fut le sommet du G7, près de Bari dans les Pouilles, où forte des quelque 29 % des suffrages obtenus lors des Européennes du 9 juin, elle toisait d’un regard méprisant un Emmanuel Macron étrillé dans les urnes.

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