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Nicolas Richoux : « En tant que général, je n’obéirais à aucun autre ordre d’engagement que celui qui émane du chef des armées »

AFP / LUDOVIC MARIN

ENTRETIEN - Alors que la tension monte autour d’une possible cohabitation depuis que Marine Le Pen a réduit la fonction de chef des armées du président de la République à un simple « titre honorifique », le général Nicolas Richoux est catégorique : « pour un militaire il n’y a pas deux chefs mais un seul ». Il décrit la chaîne de commandement et les conséquences d’une cohabitation.

Général de division, Nicolas Richoux a commandé un régiment de la brigade franco-allemande et occupé le poste d’attaché militaire à Berlin. Il décrit ici dans le détail la chaîne de commandement en matière de défense. Une chaîne d'« essence monarchique ». Aucun doute pour lui : même en période de cohabitation, il n’existe qu’un seul chef dès lors qu’il faut prendre une décision opérationnelle. La thèse de la possible réduction du pouvoir du chef de l’Etat à un rôle « honorifique », comme le suggérait Marine Le Pen, ne tient donc pas une seconde la route à ses yeux. Reste que le Premier ministre est « responsable de la défense nationale » et peut mettre des bâtons dans les roues de l’Elysée sur la mise à disposition des moyens nécessaires à toute opération.

Le plein d’idées/Challenges - La chaîne de commandement française en matière de défense bénéficie d’une excellente réputation chez nos alliés. Entre le moment où l’ordre est donné et celui de l’exécution, le délai est bref et n’est pas affecté par des procédures intermédiaires, parlementaires notamment, qui pourraient ralentir la mise en musique… Est-ce toujours exact ?

Nicolas Richoux - Toujours ! C’est simple : notre chaîne de commandement est d’essence monarchique. Elle nous vient tout droit de l’Ancien régime via le général de Gaulle et la Ve République. Le chef de l’Etat est le chef des armées. C’est-à-dire le « général en chef ». Sous réserve d’inventaire, je dirais qu’il n’existe pas d’équivalent dans les pays occidentaux sauf aux États-Unis où le président est aussi le « commander in chief », mais son action, comme en France, peut être fortement réduite par le Congrès, s’il ne dispose pas de la majorité nécessaire.

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