Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 088,24
    +71,59 (+0,89 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 006,85
    +67,84 (+1,37 %)
     
  • Dow Jones

    38 285,83
    +200,03 (+0,53 %)
     
  • EUR/USD

    1,0707
    -0,0026 (-0,25 %)
     
  • Gold future

    2 350,70
    +8,20 (+0,35 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 798,16
    -507,27 (-0,84 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 334,84
    -61,69 (-4,42 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,72
    +0,15 (+0,18 %)
     
  • DAX

    18 161,01
    +243,73 (+1,36 %)
     
  • FTSE 100

    8 139,83
    +60,97 (+0,75 %)
     
  • Nasdaq

    15 925,64
    +313,88 (+2,01 %)
     
  • S&P 500

    5 105,48
    +57,06 (+1,13 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • HANG SENG

    17 651,15
    +366,61 (+2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2502
    -0,0009 (-0,07 %)
     

L'UE accuse Facebook d'informations trompeuses sur WhatsApp

BRUXELLES (Reuters) - Les services de la concurrence de la Commission européenne ont accusé mardi Facebook d'avoir fourni des informations inexactes ou trompeuses sur son projet d'acquisition de la messagerie mobile WhatsApp en 2014, ouvrant la voie à une possible amende allant jusqu'à 1% du chiffre d'affaires du groupe américain.

La communication des griefs envoyée au réseau social ne remet pas en cause le feu vert finalement accordé à cette opération de 22 milliards de dollars (17,5 milliards d'euros à l'époque), a précisé l'exécutif européen dans un communiqué.

L'enquête concerne le changement de la politique de confidentialité de WhatsApp intervenu en août dernier et qui a permis d'associer les numéros de téléphone de ses utilisateurs aux profils d'utilisateurs de sa maison mère Facebook.

Selon la Commission, Facebook avait, lors de l'enquête sur le projet de rachat de WhatsApp, affirmé qu'il ne "serait pas en mesure d'associer automatiquement et de manière fiable les comptes d'utilisateurs des deux sociétés".

PUBLICITÉ

"Dans la communication des griefs d'aujourd'hui, la Commission estime, à titre préliminaire, que, contrairement aux affirmations de Facebook et à la réponse qu'elle a fournie lors de l'examen de l'opération de concentration, la possibilité technique d'associer automatiquement les identifiants d'utilisateurs de Facebook aux identifiants d'utilisateurs de WhatsApp existait déjà en 2014", lit-on dans le communiqué.

"À ce stade, la Commission craint donc que Facebook ait fourni, délibérément ou par négligence, des informations inexactes ou trompeuses à la Commission, en violation des obligations qui lui incombent en vertu du règlement de l'UE sur les concentrations."

Facebook a jusqu'au 31 janvier pour répondre aux griefs de la Commission. Si, au terme de l'enquête, la CE juge que ses accusations sont fondées, elle peut imposer au réseau social une amende représentant jusqu'à 1% de son chiffre d'affaires.

"Nous respectons la procédure de la Commission et sommes convaincus qu'un examen complet des faits permettra de confirmer que Facebook a agi de bonne foi", a déclaré une porte-parole de Facebook.

"Nous avons toujours fourni des informations précises sur nos projets et capacités techniques, que ce soit les soumissions concernant l'acquisition de WhatsApp ou encore les informations apportées volontairement avant la mise à jour de la politique de confidentialité de WhatsApp cette année", a-t-elle ajouté.

Facebook dit qu'il continuera de coopérer et de donner aux responsables de la Commission les informations dont ils ont besoin.

Par ailleurs, en réponse aux inquiétudes de la Commission sur la protection des données, Facebook a accepté de cesser de partager les informations des utilisateurs de WhatsApp avec celles des utilisateurs de Facebook.

(Julia Fioretti, Véronique Tison et Claude Chendjou pour le service français)