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L'Inde annule l'achat d'hélicoptères à AgustaWestland

NEW DELHI (Reuters) - L'Inde a officiellement annulé mercredi un contrat de 560 millions d'euros avec une filiale du groupe italien de défense Finmeccanica pour l'achat de 12 hélicoptères en raison de soupçons de corruption, tout en acceptant de porter le litige devant une instance d'arbitrage.

Cet arbitrage a été confié à un ancien juge indien dans le cadre de la législation indienne.

"Le gouvernement de l'Inde a mis fin avec effet immédiat à l'accord qui avait été signé avec AgustaWestland (AWIL) le 8 février 2010 pour la fourniture de 12 hélicoptères VVIP/VIP pour motif d'infraction au pacte d'intégrité du pré-contrat et au contrat avec AWIL", écrit le ministère indien de la Défense dans un communiqué.

Le ministère ajoute que, selon lui, "les questions relatives à l'intégrité ne sont pas soumises à la procédure d'arbitrage".

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L'Inde avait déjà gelé le paiement de ces hélicoptères à la société AgustaWestland après l'arrestation en février du patron de l'époque de Finmeccanica, Giuseppe Orsi, soupçonné d'avoir versé des pots-de-vin dans le but de décrocher ce contrat.

AgustaWestland dément toute malversation mais le ministre indien de la Défense, A.K. Anthony, dit ne pas croire à la sincérité de ce démenti.

Porte-parole de Finmeccanica, Roberto Alatri a déclaré que le groupe italien défendrait sa position au cours de la procédure d'arbitrage. "Nous sommes certains de nous être comportés correctement sur le plan éthique", a-t-il dit.

La décision indienne pourrait rouvrir le marché à des concurrents tels que Sikorsky Aircraft, filiale de l'américain United Technologies, Eurocopter, du groupe EADS, et Lockheed Martin.

Nigam Prusty et Krishna N Das, avec Sankalp Phartiyal à New Delhi et Steve Scherer à Rome; Bertrand Boucey pour le service français