Libération va mieux mais a toujours besoin d’argent
Tel Sisyphe, Libération vit un éternel recommencement. Toujours déficitaire, le quotidien cherche à nouveau de l’argent. En effet, la trésorerie en caisse permet de tenir jusqu'à fin 2022 ou début 2023. Même si le quotidien a diminué ses pertes (lire encadré ci-dessous), l’équilibre n’est pas prévu avant 2026, indique à Capital son co-gérant Denis Olivennes, qui dit chercher “une grosse dizaine de millions d’euros”.
L’an dernier, le patron du journal a décroché deux emprunts : un prêt garanti par l’Etat (PGE) de 3,8 millions d’euros, plus un prêt de 387.000 euros à 2,53% sur dix ans de l’Ifcic (Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles). Mais ces deux prêts doivent commencer à être remboursés en 2023, et ne suffiront pas.
L’ancien patron de l’Obs et d’Europe 1 a donc repris son bâton de pèlerin, et explique “discuter actuellement de cette levée de fonds avec le groupe Altice de Patrick Drahi”. Le magnat des télécoms a été propriétaire du journal de 2014 à 2020, lorsqu’il l’a transféré à un fonds de dotation. A l’époque, le propriétaire de SFR avait promis de revenir à la rescousse en cas de pépin, même s’il avait refusé de coucher cet engagement sur le papier. Au grand dam du comité d’entreprise de Libé, qui déplorait en 2020 : “il n’y a aujourd’hui de la part d’Altice, aucun engagement contractuel d’accompagnement de Libé, si ce n’est une promesse orale de ne pas abandonner le journal faite par Arthur Dreyfuss”, secrétaire général de SFR et PDG de ses (...)
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