L'astronaute allemand Alexander Gerst aux côtés de Jan Wörner, directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) et Frank de Winne (à droite), directeur du Centre des astronautes. Oliver Berg/picture alliance via Getty Images
L'agence spatiale européenne (ESA) tient sa ministérielle à partir de ce jeudi 28 novembre 2019 à Séville (Espagne). Il s'agit d'une réunion de grande importance où les budgets et les priorités de l'Europe dans le domaine spatial sont décidées par les Etats membres. L'ESA demande à ses 22 pays membres une contribution globale de 14,3 milliards d'euros pour financer ses nouveaux programmes, sur une période de trois à cinq ans. Un budget en nette hausse par rapport aux 10 milliards votés lors de la précédente réunion du même type, en 2016.
Cette enveloppe, qui comprend 4,3 milliards d'euros pour les programmes obligatoires (décidés à l'unanimité des Etats), s'ajouterait à la contribution de la Commission européenne déjà votée (16 milliards d'euros sur sept ans). La France a déjà annoncé un engagement de 2,7 milliards d'euros sur cinq ans et souhaite rester le premier contributeur, devant l'Allemagne et l'Italie, de l'organisation fondée en 1975.
"C'est un niveau d'engagement ambitieux, clairement supérieur à il y a trois ans", explique-t-on dans l'entourage de la ministre française de la Recherche, Frédérique Vidal. L'investissement demandé aux pays membres de l'ESA doit, selon cette source, "acter une nouvelle histoire en intégrant une nouvelle donne internationale". En cause, la montée en puissance des Etats-Unis et de la Chine, qui investissent massivement dans l'espace mais aussi celle des pays émergents, comme l'Inde.
A titre de comparaison, le budget de la NASA s'élevait à 21,5 milliards de dollars en 2019 (environ 18 milliards d'euros), contre 5,72 milliards d'euros pour l'ESA. Pour le CNES, l'agence spatiale…
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