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L'Europe prête à tout scénario sur la Grèce, dit Dijsselbloem

L'Europe est prête à tous les scénarios, quelle que soit l'issue des négociations avec la Grèce au sujet de sa dette, a déclaré jeudi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. /Photo prise le 7 avril 2015/REUTERS/Alkis Konstantinidis

par Toby Sterling

AMSTERDAM (Reuters) - L'Europe est prête à tous les scénarios, quelle que soit l'issue des négociations avec la Grèce au sujet de sa dette, a déclaré jeudi le président de l'Eurogroupe.

Prié précisément de dire s'il existait un "plan B" au cas où la Grèce serait contrainte de quitter la zone euro ou de faire défaut sur sa dette, Jeroen Dijsselbloem, président du groupe des ministres des Finances de la zone euro, a répondu devant les parlementaires néerlandais: "La zone euro est(-elle) prête pour diverses éventualités? La réponse est oui."

Le président de l'Eurogroupe a néanmoins exprimé l'espoir que les discussions avec la Grèce deviennent plus productives après le remaniement par le gouvernement grec de son équipe de négociateurs. Ce remaniement, annoncé lundi, a abouti de fait à une mise à l'écart du ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis.

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"Espérons que nous serons en mesure d'accomplir un nouveau départ cette semaine", a dit Jeroen Dijsselbloem. "Je dis 'espérons', car bien sûr nous attendons encore de voir le résultat."

Il a dit ne pas être en mesure de confirmer les affirmations de médias grecs rapportant des déclarations du Premier ministre Alexis Tsipras et de Yanis Varoufakis au sujet de diverses réformes susceptibles d'être présentées aux créanciers de la Grèce.

"J'aimerais que moins de temps soit consacré aux interviews et davantage à travailler de manière extrêmement consciencieuse à éloigner la Grèce d'un abysse menaçant", a déclaré Jeroen Dijsselbloem.

Les discussions ont repris ce jeudi à Bruxelles entre les négociateurs grecs et les créanciers que sont les institutions européennes et le Fonds monétaire international (FMI). Elles devraient se poursuivre jusque dimanche.

Sans accord sur un ensemble de réformes destinées à redresser les finances du pays, les créanciers refusent de verser la moindre nouvelle aide, ce qui empêcherait la Grèce de rembourser sa dette et pourrait la contraindre à quitter la zone euro.

Un porte-parole du FMI a déclaré jeudi que le prochain remboursement de la Grèce à l'égard du Fonds monétaire international, soit 200 millions d'euros de paiements d'intérêts, était attendu le 6 mai.

La Grèce devra ensuite rembourser 750 millions d'euros au FMI le 12 mai. Le gouvernement d'Alexis Tspiras a laissé entendre qu'il pourrait avoir des difficultés à honorer cette échéance.

Interrogé lui aussi sur la probabilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro, le porte-parole du FMI, Gerry Rice, a dit que son institution ne croyait pas à un tel scénario mais envisageait toujours diverses possibilités.

"Le gouvernement grec a clairement dit qu'il voulait rester dans la zone euro et qu'il prendrait les mesures nécessaires pour éviter une sortie", a dit ce porte-parole.

(Avec Anna Yukhananov à Washington; Bertrand Boucey pour le service français)