Les valeurs à suivre à la mi-séance de la Bourse de Paris
PARIS (Reuters) - Les valeurs à suivre lundi à la Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 baisse fortement à la mi-journée, dans le sillage des marchés chinois plombés par les inquiétudes persistantes entourant la croissance en Chine.
A 12h30, l'indice phare de la Bourse de Paris recule de 2,87% à 4.498,14 points après avoir chuté de 6,57% la semaine dernière. Toutes les composantes de l'indice CAC 40 ainsi que du SBF 120 perdent du terrain:
* Très exposées à la demande chinoise, les valeurs liées aux MATIÈRES PREMIÈRES souffrent particulièrement. Le secteur européen des RESSOURCES DE BASE plonge de 5,85% et celui de l'ÉNERGIE de 4,2%.
ARCELORMITTAL (-6,24%) signe la plus forte baisse de l'indice CAC 40 tandis que, hors CAC, APERAM abandonne 6,04%. Du côté des pétrolières, CGG baisse de 6,37%, TECHNIP de 4,25% et TOTAL de 3,38%.
* Les valeurs AUTOMOBILES (-3,03%) sont également pénalisées par le regain de crainte autour du ralentissement économique en Chine. Dans une note, Credit Suisse a réduit de plus de 10% en moyenne ses attentes de résultats pour le secteur sur la période 2015-2018 en intégrant de nouvelles perspectives sur la Chine et l'Europe.
RENAULT abandonne 4,9% et PSA 4,27%.
* PERNOD RICARD (-4,35%) est également sanctionné pour son exposition à la Chine.
* AIRBUS GROUP (-4,25%) souffre de la forte remontée de l'euro face au dollar dans un contexte d'aversion au risque marquée.
* De manière générale, les VALEURS CYCLIQUES sont vendues alors que les craintes liées à la Chine et aux marchés émergents tendent à remettre en question les perspectives de croissance de l'économie mondiale.
ALCATEL-LUCENT est en repli de 4,11%, ACCOR de 4,09% et VINCI de 4,06%.
* Dans un environnement de marché très volatil, les titres jugés les plus risqués sont délaissés à l'image des valeurs biotechnologiques.
GENFIT cède 7,65% et INNATE PHARMA 7,19%, plus fortes baisses du SBF 120.
* LATÉCOÈRE recule de 8,06%. La société a annoncé vendredi la réalisation de l'augmentation de capital réservée à ses créanciers dans le cadre de sa restructuration financière, première étape d'une levée de fonds dont il espère quelque 280 millions d'euros.
(Raphaël Bloch et Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez)